Entreprendre des études dans une nouvelle ville – ou un nouveau pays – est en soi une expérience formatrice. Nous avons demandé à Lindsey, Annika et Pavithran – étudiantes et étudiant mcgillois nés à l’extérieur du Canada et du Québec – de nous parler de leur expérience et de faire part de leurs conseils à celles et ceux qui songent à suivre leurs pas. Voici les réponses d’Annika Delport, étudiante au premier cycle qui a quitté l’île de Vancouver pour venir étudier à ³ÉÈËVRÊÓƵ :
D’où es-tu originaire et pourquoi as-tu choisi d’étudier à ³ÉÈËVRÊÓƵ?
J’ai grandi aux États-Unis, à une quarantaine de minutes de Philadelphie. Avant de commencer l’université, j’ai déménagé avec ma famille dans la vallée de Cowichan, sur l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique. Je savais que j’irais dans une université canadienne, mais si j’ai choisi ³ÉÈËVRÊÓƵ – où je poursuis des études en psychologie avec une mineure en environnement –, c’est parce que j’estimais qu’elle cadrait avec mes objectifs académiques, et parce que je pourrais vivre à Montréal, selon moi la meilleure ville où étudier en Amérique du Nord.
Quelle a été ta première impression de Montréal et du campus? Y a-t-il des choses qui t’ont étonnée?
Lorsque je suis arrivée, j’ai tout de suite été séduite par les magnifiques immeubles patrimoniaux du campus et par leur contraste avec les gratte-ciel du centre-ville.
J’étais très anxieuse à l’idée de déménager dans une métropole aussi grande et intimidante, mais, comme chaque quartier de Montréal possède sa propre identité, la ville donne l’impression d’être plus petite qu’elle ne l’est en réalité et il est facile de s’y orienter. Aussi, comme le campus du centre-ville se trouve juste à côté du mont Royal, on a un bon point de repère pour trouver son chemin (même avec un sens de l’orientation aussi mauvais que le mien!).
À quoi t’est-il particulièrement difficile de t’adapter ici et que s’avère-t-il plus facile que tu t’y attendais?
J’ai eu de la difficulté à m’ajuster au fait que je suis maintenant responsable de la gestion de mon temps – études, vie sociale et vie personnelle –, alors qu’au secondaire, on se charge d’organiser votre horaire. Je dois avouer que ça a été plus difficile que je m’y attendais.
J’étais aussi inquiète à l’idée d’avoir à me débrouiller dans une ville bilingue, mais ça a été beaucoup plus simple que je l’imaginais.
Que penses-tu de la nourriture à Montréal? Est-il facile de trouver les ingrédients dont tu as besoin pour cuisiner une recette de chez toi, par exemple?
La nourriture est délicieuse! Je suis végétalienne et je raffole des mets diversifiés que je trouve partout où je vais. Tout le monde vous dira que la poutine est le plat à découvrir ici. C’est vrai, mais la culture des cafés, avec les délicieuses boissons et viennoiseries qu’on y sert, est également bien présente. C’est un des plaisirs de la vie quotidienne montréalaise que je préfère.
A-t-il été facile de participer à la vie sur le campus et de rencontrer d’autres étudiants?
Les amitiés que j’ai nouées ici sont ce que je préfère de ma vie mcgilloise. C’est aussi ce que je retiens de mon expérience universitaire.
Montréal est une ville très accueillante et il est plutôt facile de s’y faire des amis. Mais je conseillerais d’adhérer à des clubs, de joindre des équipes sportives ou de participer à des organismes bénévoles. On arrive aussi à nouer des amitiés à l’extérieur de sa faculté.
En fait, mes amis et moi, on n’étudie pas dans le même domaine, on n’a pas la même culture et on ne vit pas dans la même résidence. Cependant, pendant notre première année, nous mangions ensemble tous les soirs et ces amitiés bienveillantes, solides et stables sont l’une des meilleures choses que je retiens de mon parcours universitaire; ces liens m’ont aidée à maintenir un équilibre travail-vie personnelle sain et à faire en sorte que mon expérience mcgilloise ne se résume pas aux soirées d’étude. Ces amitiés ont largement bonifié ma vie étudiante.
Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un de l’extérieur du Canada qui vient tout juste d’arriver à ³ÉÈËVRÊÓƵ?
Avant tout : soyez de la partie! C’est important de créer un réseau social et de participer aux activités para-universitaires. En fait, prévoir à son calendrier des activités qu’on aime facilite la gestion du temps et des travaux, et nous permet de profiter de la vie et de faire de nouvelles connaissances.
Et faites de l’hiver votre ami. Habillez-vous chaudement et sortez : le froid ne doit pas être un frein à vos activités!