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Freiner l’élan des tumeurs

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 8 January 2014

Une nouvelle étude fait la lumière sur la forme la plus courante et mortelle de cancer au cerveau

Le glioblastome, la forme la plus courante et mortelle de cancer malin primaire du cerveau, reprĂ©sente environ 15Ěý% de toutes les tumeurs au cerveau qui affectent surtout des adultes âgĂ©s de 45 Ă  70 ans.Ěý La nature rĂ©currente agressive de ce cancer se jugule seulement temporairement en combinant intervention chirurgicale, chimiothĂ©rapie et radiothĂ©rapie. La rĂ©currence du glioblastome est en gĂ©nĂ©ral fatale et se traduit par une durĂ©e moyenne de survie de moins de deux ans. Une nouvelle Ă©tude de l’Institut et hĂ´pital neurologiques de MontrĂ©al – le Neuro – de l’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ, publiĂ©e dans Nature Communications, identifie deux facteurs spĂ©cifiques clĂ©s dans la croissance du glioblastome.

Un glioblastome contient une combinaison complexe de diffĂ©rents types de cellules, dont des cellules «Ěýanalogues aux cellules souchesĚý» pouvant amorcer la croissance d’une tumeur cĂ©rĂ©brale, mĂŞme si elles ne sont qu’en très petit nombre.Ěý Ces cellules, appelĂ©es cellules initiatrices de tumeur cĂ©rĂ©brale (brain tumour initiating cells, ou BTIC), passent pour ĂŞtre parmi les cellules pouvant rĂ©activer un glioblastome si elles ne sont pas supprimĂ©es complètement par une intervention chirurgicale, de la radiothĂ©rapie et de la chimiothĂ©rapie. Ainsi, les BTIC reprĂ©sentent une cible thĂ©rapeutique importante en matière de stratĂ©gie de traitement d’un glioblastome.

«ĚýNous cherchions Ă  trouver comment les BTIC dĂ©rivĂ©es d’un glioblastome arrivent Ă  amorcer une tumeur afin de prĂ©venir la reprise de la croissance de cette forme mortelle de cancer du cerveauĚý», indique le Pr Stefano Stifani, neuroscientifique au Neuro et chercheur principal de l’article. «ĚýNous avons dĂ©couvert qu’en contrecarrant l’activitĂ© de deux facteurs de transcription (des protĂ©ines qui contrĂ´lent l’expression gĂ©nique), FOXG1 et TLE, nous arrivons Ă  rĂ©duire considĂ©rablement la capacitĂ© des BTIC Ă  engendrer des tumeurs cĂ©rĂ©brales.Ěý» Les chercheurs ont Ă©tudiĂ© la croissance tumorale au cerveau dans un modèle de souris in vivo faisant appel Ă  des BTIC dĂ©rivĂ©es d’un glioblastome humain.Ěý Cette approche procure un environnement in vivo qui ressemble beaucoup aux tumeurs cĂ©rĂ©brales humaines d’origine. La dĂ©monstration de l’importance des protĂ©ines FOXG1 et TLE dans la capacitĂ© de formation tumorale de BTIC dĂ©rivĂ©es d’un glioblastome humain a des implications Ă  long terme, car les protĂ©ines FOXG1 et TLE contrĂ´lent l’expression de nombreux gènes. Identifier les gènes dont l’expression est contrĂ´lĂ©e par FOXG1 et TLE devrait fournir un nouvel Ă©clairage sur les mĂ©canismes en cause dans la tumorigenèse du glioblastome. Ă€ long terme, les chercheurs espèrent identifier de multiples rĂ©gulateurs importants, afin de trouver de nouvelles cibles thĂ©rapeutiques potentielles pour entraver la capacitĂ© tumorigène de BTIC.

«ĚýL’implication des facteurs de transcription FOXG1 et TLE dans la capacitĂ© de formation tumorale des BTIC ouvre la voie Ă  de possibles stratĂ©gies pour bloquer la croissance de tumeurs – une avancĂ©e majeure dans la lutte contre le glioblastome.Ěý»

Au Programme sur les tumeurs au cerveau du Neuro, on voit 3500 patientsĚýchaque annĂ©e et on effectue en moyenne 450 interventions par an. Ces interventions englobent des opĂ©rations pour des cancers comme le glioblastome ou d’autres gliomes, ainsi que des mĂ©ningiomes, des schwannomes vestibulaires, des adĂ©nomes pituitaires, des mĂ©tastases, entre autres.

Cette recherche, soutenue financièrement par les Instituts de recherche en santĂ© du Canada et la SociĂ©tĂ© de recherche sur le cancer, montre les bienfaits du modèle intĂ©grĂ© du NeuroĚý: une Ă©troite collaboration entre cliniciens et chercheurs favorisant l’avancement des neurosciences et des soins cliniques pour les patients touchĂ©s par une maladie neurologique.

Le Neuro

L’Institut et hĂ´pital neurologiques MontrĂ©al – le Neuro, est un centre mĂ©dical universitaire unique qui se consacre aux neurosciences. FondĂ© en 1934 par l’éminent neurochirurgien Wilder Penfield, le Neuro a acquis une renommĂ©e internationale pour son intĂ©gration de la recherche, de ses soins exceptionnels aux patients et de sa formation spĂ©cialisĂ©e, essentiels Ă  l’avancement de la science et de la mĂ©decine. Ă€ la fois institut de recherche et d’enseignement de l’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ, le Neuro constitue l’assise de la mission en neurosciences du Centre universitaire de santĂ© łÉČËVRĘÓƵ.Ěý Les chercheurs du Neuro sont des chefs de file reconnus mondialement pour leur expertise en neurosciences cellulaire et molĂ©culaire, en imagerie du cerveau, en neurosciences cognitives, ainsi que dans l’étude et le traitement de l’épilepsie, de la sclĂ©rose en plaques et de troubles neuromusculaires. Pour tout renseignement, veuillez consulter leneuro.com.

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Contact: Anita Kar, Agente des communications, Le Neuro, 514 398-3376, anita.kar [at] mcgill.ca

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