³ÉÈËVRÊÓƵ

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Génétique : aucune preuve de son rôle dans l’écart de mortalité entre les groupes ethniques

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 16 March 2015

En dépit de nombreuses études génomiques, il n’existe aucune preuve attestant que la ²µÃ©²Ôé³Ù¾±±ç³Ü±ð soitÌýàÌýl’origine des disparités entre les Noirs et les Blancs auÌýchapitreÌýdes maladies cardiovasculaires

Des chercheurs de l’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ soutiennent qu’il n’existe toujours aucune preuve attestant que des différences ²µÃ©²Ôé³Ù¾±±ç³Ü±ðs entre les Noirs et les Blancs soient à l’origine des disparités entre ces deux groupes au chapitre des maladies cardiovasculaires. Les auteurs de cette étude, dont les résultats ont été publiés dans l’American Journal of Epidemiology, suggèrent qu’au terme de dix ans d’études sur la ²µÃ©²Ôé³Ù¾±±ç³Ü±ð , sur des facteurs tels que le mode de vie, l’éducation et la situation socioéconomique – plutôt que sur des facteurs ²µÃ©²Ôé³Ù¾±±ç³Ü±ðs – constituent des pistes de recherche plus prometteuses pour comprendre les disparités en matière de santé entre les groupes ethniques.

Les chercheurs ont axé leurs travaux sur les maladies cardiovasculaires, lesquelles constituent le principal facteur contribuant à l’écart de mortalité entre les groupes ethniques. Ils ont effectué une revue systématique d’articles publiés au cours d’une période de sept ans et comportant des données ²µÃ©²Ôé³Ù¾±±ç³Ü±ðs sur des populations africaines et européennes. L’équipe de scientifiques n’a trouvé aucun élément pouvant expliquer les disparités ethniques, et ce, malgré les centaines de variantes ²µÃ©²Ôé³Ù¾±±ç³Ü±ðs répertoriées.

«ÌýAprès presque dix ans d’études d’association à l’échelle du génome entier, aucune évaluation n’avait encore porté sur la contribution de ces dernières à la compréhension de la plus importante disparité en matière de santé entre les groupes ethniquesÌý», affirme JayÌýKaufman, du Département d’é±è¾±»åé³¾¾±´Ç±ô´Ç²µ¾±±ð, de biostatistique et de santé au travail de la Faculté de médecine de l’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ.

Le professeurÌýKaufman et ses collègues ont évalué les associations recensées à partir d’études génomiques publiées. « Le fait que nos résultats n’apportent que peu de preuves solides étayant le rôle de la ²µÃ©²Ôé³Ù¾±±ç³Ü±ð dans les disparités ethniques observées au chapitre des maladies cardiovasculaires pourrait être attribuable à l’incapacité des études d’association à l’échelle du génome entier d’expliquer les phénotypes des maladies observéesÌý», ajoute le professeurÌýKaufman.

«ÌýEn dépit de l’énorme investissement social dans les études génomiques, nous n’en savons guère davantage sur les disparités qui existent à l’égard de la cause la plus répandue de morbidité et de mortalité entre les groupes ethniquesÌý», affirme le professeur Kaufman. «ÌýCompte tenu de tels résultats, des recherches plus poussées et d’autres investissements seront nécessaires afin d’examiner les effets des inégalités sociales et environnementales telles que la consommation d’aliments malsains et l’exposition aux facteurs de stress psychosociaux. La réponse pourrait résider dans une forme d’interactions entre des facteurs ²µÃ©²Ôé³Ù¾±±ç³Ü±ðs et ces disparités environnementales et comportementales; toutefois, compte tenu de la technologie actuelle, la détection de ces interactions constitue un défi encore plus grand.Ìý»

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Cette étude a été financée par le Programme des chaires de recherche du Canada.

L’article «ÌýThe Contribution of Genomic Research to Explaining Racial Disparities in Cardiovascular DiseaseÌý», par JayÌýS.ÌýKaufman, LenaÌýDolman, DinelaÌýRishani et RichardÌýS.ÌýCooper a été publié dans la revue spécialisée American Journal of Epidemiology. DOIÌý: 10.1093/aje/kwu319

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