³ÉÈËVRÊÓƵ

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La recherche réclame une meilleure évaluation des tests pour la TB, le VIH/SIDA et le paludisme

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 16 November 2009

Un diagnostic rapide et précoce est la première étape vers le traitement dans la lutte contre les maladies infectieuses. Cependant, l’équipe du Dr Madhukar Pai de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé ³ÉÈËVRÊÓƵ (IR CUSM) et de l’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ, en collaboration avec les chercheurs du TDR* et de l’OMS**, a mis en évidence le manque de qualité des études sur la précision des tests-diagnostic pour trois principales maladies infectieuses mortelles (tuberculose, VIH/SIDA et paludisme). L'étude, publiée dans le journal PLoS One, suggère que les études de qualité sur les tests commerciaux de la tuberculose, du paludisme et du VIH/SIDA sont de qualité médiocre et souvent mal rapportées.

A l’échelle mondiale, la TB, le paludisme et le VIH/SIDA, sont responsables d’environ 3,5 millions de morts chaque année. Un diagnostic précoce est d'une importance cruciale dans le contrôle de ces maladies. Cependant, des questions sur l'efficacité des tests utilisés actuellement ont été soulevées dans la littérature scientifique.

Cette nouvelle étude suggère que plusieurs articles scientifiques utilisent des méthodologies peu rigoureuses et manque de qualité. De plus, elles présentent souvent de nombreuses sources de biais et de variation. « Les outils méthodologiques nécessaires tels que les critères de sélection des patients, le mode de recrutement ou encore l’interprétation des tests en aveugle, sont mal rapportées » livre le Dr Pai, également auteur de référence et chercheur principal de l'étude. « De plus, seulement un faible pourcentage de ces études décrivent avec précision la manière dont les tests ont été menés et si ils sont reproductibles. »

« Ces études mal conçues peuvent mener à l’adoption prématurée ou erronée de tests qui ont peu ou pas de pertinence clinique » affirme le Dr Pai. « Cela risque d’entrainer des erreurs de diagnostic avec des conséquences très désagréables pour le patient. »

Le défi des chercheurs est de faire des efforts afin d’améliorer la qualité des études de diagnostic au niveau de la conception et de l’application. « Que ce soit pour le dépistage du cancer, de la TB ou encore la grippe, nous devons rapporter les résultats de manière claire et transparente afin de valider l’exactitude du test et s'assurer qu'il soit correctement utilisé au niveau clinique » conclut le Dr. Pai.

* TDR: Programme spécial de recherche et de formation concernant les maladies tropicales

** OMS: Organisation mondiale de la Santé

est un chercheur en épidémiologie respiratoire et unité de recherche clinique de l'Institut thoracique de Montréal et du RI-CUSM. Il est également professeur adjoint d'épidémiologie à l'Université ³ÉÈËVRÊÓƵ.

Dre Patricia Fontela, auteure principale de l’étude, est spécialiste en soins pédiatriques intensifs et poursuit ses études en doctorat sous la supervision de la Dre Caroline Quach à l’Hôpital de Montréal pour enfants, IR CUSM. Elle poursuit également ses études en épidémiologie à l'Université ³ÉÈËVRÊÓƵ.

Financement

Cette étude a été  financée par le Programme spécial de recherche et de formation concernant les maladies tropicales (TDR), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Suisse, et les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).

Partenaires

Cet article a été  co-signé par la Dre Nikita Pant Pai, M. Ian Schiller et Dr Nandini Dendukuri, division d’épidémiologie clinique, département de médecine, Université ³ÉÈËVRÊÓƵ et le Dr Andrew Ramsay, TDR et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Suisse.

Le Centre universitaire de santé ³ÉÈËVRÊÓƵ (CUSM) est un centre hospitalier universitaire intégré, reconnu à l'échelle internationale pour l'excellence de ses programmes cliniques, de sa recherche et de son enseignement. Les hôpitaux partenaires sont : l'Hôpital de Montréal pour enfants, l'Hôpital général de Montréal, l'Hôpital Royal Victoria, l'Hôpital et l'Institut neurologiques de Montréal, l'Institut thoracique de Montréal et le Centre hospitalier de Lachine. Le CUSM a pour objectif d'assurer aux patients des soins fondés sur les connaissances les plus avancées dans le domaine de la santé et de contribuer au progrès des connaissances.

L’Institut de recherche du Centre universitaire de santé ³ÉÈËVRÊÓƵ (IR CUSM) est un centre de recherche de réputation mondiale dans le domaine des sciences biomédicales et des soins de santé. Établi à Montréal, au Québec, il constitue la base de recherche du CUSM, centre hospitalier universitaire affilié à la Faculté de médecine de l’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ. L’Institut compte plus de 600 chercheurs, près de 1 200 étudiants diplômés et postdoctoraux et plus de 300 laboratoires de recherche consacrés à un large éventail de domaines de recherche, fondamentale et clinique. L’Institut de recherche est à l’avant-garde des connaissances, de l’innovation et de la technologie. La recherche de l’Institut est étroitement liée aux programmes cliniques du CUSM, ce qui permet aux patients de bénéficier directement des connaissances scientifiques les plus avancées.

L’Institut de recherche du CUSM est soutenu en partie par le Fonds de la recherche en santé du Québec. Pour de plus amples renseignements, consulter l’adresse .

À propos du Projet de redéploiement du CUSM Guidé par sa mission et son rôle en tant que centre névralgique du réseau universitaire intégré en santé ³ÉÈËVRÊÓƵ, le CUSM s'est engagé dans un projet de redéploiement de 2,2 milliard de dollars qui aidera le gouvernement à réaliser sa vision pour la médecine académique au Québec. L'excellence dans les soins aux patients, la recherche, l'enseignement et l'évaluation des technologies sera galvanisée sur trois campus hospitaliers à la fine pointe de la technologie – les campus de la Montagne, Glen et Lachine – ainsi que par le biais de solides relations avec des partenaires en santé. Chacun des campus enregistré LEED sera conçu et construit de sorte à offrir « Les meilleurs soins pour la vie » aux patients et à leur famille dans un environnement propice à la guérison, et ce ancré dans les meilleures pratiques de développement durable, incluant les principes de BOMA BESt.

Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter :

Julie Robert
Coordonnatrice des communications (Recherche)
Affaires publiques et Planification stratégique, CUSM
(514) 843 1560julie.robert [at] muhc.mcgill.ca" target="_blank">
julie.robert [at] muhc.mcgill.ca

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