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Les cellules productrices d’insuline peuvent générer des cellules souches, selon des chercheurs de Montréal

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 21 July 2008
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Des chercheurs du CUSM/łÉČËVRĘÓƵ et du CHUM dĂ©voilent les bases thĂ©oriques derrière les thĂ©rapies rĂ©gĂ©nĂ©ratives contre le diabète.

Les cellules productrices d’insuline peuvent-elles se rĂ©gĂ©nĂ©rer? Cette question est fondamentale pour notre comprĂ©hension des mĂ©canismes du diabète, et pour le dĂ©veloppement ultĂ©rieur des thĂ©rapies rĂ©gĂ©nĂ©ratives contre cette pathologie. Le Dr Lawrence Rosenberg, du Centre Universitaire de santĂ© łÉČËVRĘÓƵ (CUSM) et de l’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ, avec le Dr Bernard Massie, chercheur au Conseil national de recherches Canada et professeur Ă  l’UniversitĂ© de MontrĂ©al, viennent de prouver qu’elles le peuvent. Les rĂ©sultats de leur Ă©tude ont Ă©tĂ© publiĂ©s dans le numĂ©ro de juillet du journal Laboratory Investigation.

Les chercheurs ont prouvé in-vitro que les cellules â (cellules bêta) productrices d’insuline peuvent revenir à un état de développement plus primitif apparenté aux cellules souches. Ce processus est décrit par le terme de « dédifférentiation », et il met en exergue la plasticité de ce type de cellules. Ces mêmes résultats ont aussi été validés pour les trois autres types de cellules qui - avec les cellules â - forment les ilots de Langerhans. Ensemble, ces cellules produisent l’insuline et d’autres hormones sécrétées par le pancréas. « La découverte du potentiel de dédifférenciation des différents types de cellules qui forment les ilots de Langerhans est totalement nouvelle, » s’enthousiasme le Dr Rosenberg.

« A ce stade nous ne pouvons pas affirmer que le processus par lequel ces cellules reviennent vers un stade proche des cellules souches se produit naturellement dans un pancréas sain, mais ces résultats sont très encourageants pour le développement de thérapies régénératives contre le diabète, » continue-t-il. La démonstration in-vitro de la plasticité de ces cellules ouvre de nouvelles voies de recherche sur les causes du diabète, et permettra d’appuyer le développement de nouveaux traitements innovants.

Cette étude est l’étape la plus récente du programme de recherche intensif sur les thérapies régénératives à partir du peptide INGAP (Islet Neogenesis Associated Protein). Le Dr Rosenberg est ses collègues ont démontré le potentiel de INGAP à induire la formation de nouveaux ilots de Langerhans dans le pancréas. Des essais cliniques avec INGAP ont déjà permis de prouver qu’il est possible de reconstituer de nouvelles cellules productrices d’insuline chez des patients diabétiques.

« Nous savons que le peptide fonctionne, mais il nous manque certaines bases théoriques pour expliquer le mécanisme, » ajoute le Dr Rosenberg. « Cette conclusion nous permettra d’avancer sur un terrain plus solide ».

Le Dr. Lawrence Rosenberg est Chef de la Division de Recherche Chirurgicale, et Professeur de Chirurgie et de MĂ©decine Ă  la FacultĂ© de MĂ©decine de l’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ. Il possède une chaire A.G Thompson en Recherche Chirurgicale au CUSM; il est aussi un chercheur dans l’axe Endocrinologie, Diabète, Nutrition, et Pathologies des reins de l’Institut de Recherche du CUSM.

Cette étude a été financée par les Instituts de Recherche en santé du Canada (IRSC) et le Réseau de Cellules Souches du Canada. Elle a également reçu le soutien d’une bourse de l’association Canadienne du diabète/IRSC ainsi que d’une autre du Fonds de Recherche en Santé du Québec (FRSQ). Le Dr Rosenberg était soutenu en tant que chercheur national par le FRSQ.

L’Institut de recherche du Centre universitaire de santĂ© łÉČËVRĘÓƵ (IR CUSM) est un centre de recherche de rĂ©putation mondiale dans le domaine des sciences biomĂ©dicales et des soins de santĂ©. Établi Ă  MontrĂ©al, au QuĂ©bec, il constitue la base de recherche du CUSM, centre hospitalier universitaire affiliĂ© Ă  la FacultĂ© de mĂ©decine de l’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ. L’Institut compte plus de 600 chercheurs, près de 1 200 Ă©tudiants diplĂ´mĂ©s et postdoctoraux et plus de 300 laboratoires de recherche consacrĂ©s Ă  un large Ă©ventail de domaines de recherche, fondamentale et clinique. L’Institut de recherche est Ă  l’avant-garde des connaissances, de l’innovation et de la technologie. La recherche de l’Institut est Ă©troitement liĂ©e aux programmes cliniques du CUSM, ce qui permet aux patients de bĂ©nĂ©ficier directement des connaissances scientifiques les plus avancĂ©es.

L’Institut de recherche du CUSM est soutenu en partie par le Fonds de la recherche en santé du Québec. Pour de plus amples renseignements, consulter l’adresse .

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