Les plus grandes vedettes médiatiques de ³ÉÈËVRÊÓƵ sont au CUSM
Si vous êtes de ceux qui ont manqué l'article de Daniel McCabe sur les plus grandes vedettes médiatiques, publié dans le ³ÉÈËVRÊÓƵ News l'hiver dernier, vous serez peut-être intéressé de savoir que les chercheurs de ³ÉÈËVRÊÓƵ qui ont brillé avec le plus d'éclat dans les médias sont tous des chercheurs du CUSM.
Chaque année, Daniel McCabe fait une recherche exhaustive dans tous les médias pour voir quelle faculté de ³ÉÈËVRÊÓƵ a eu droit à la plus importante couverture médiatique. « Chaque année, les réussites et les percées effectuées en recherche dans les facultés de ³ÉÈËVRÊÓƵ donnent naissance à des centaines de reportages dans les médias du monde entier », dit-il. Au total l'an dernier, six des dix plus grandes vedettes médiatiques de ³ÉÈËVRÊÓƵ étaient des chercheurs du CUSM, dont les trois premiers de la liste.
« Cela témoigne de l'énorme impact qu'a la recherche du CUSM sur le grand public, et montre bien le respect qu'imposent nos experts sur la scène mondiale, » ajoute Dr Emil Skamene, directeur scientifique de l'Institut de recherche du CUSM. « Je suis très fier de tous nos chercheurs et de leurs travaux innovateurs. »
Voici les vedettes médiatiques du CUSM, telles que Daniel McCabe les a présentées dans le numéro de ³ÉÈËVRÊÓƵ News de l'hiver dernier :
No 1 Épidémiologiste en santé respiratoire, le Dre Sandra Dial a été la grande vedette de ³ÉÈËVRÊÓƵ auprès des médias l'an dernier avec des apparitions dans 108 médias différents. Le Dre Dial a découvert que certains médicaments, dont les médicaments contre les brûlures d'estomac, qui réduisent l'acidité gastrique sont des facteurs de risque potentiels de l'infection à Clostridium difficile acquise dans la communauté. La recherche a été publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). « Nous sommes persuadés que les médicaments qui réduisent l'acidité gastrique fournissent un milieu plus propice à la colonisation par la bactérie C. difficile », dit-elle. Cette découverte s'inscrit dans la foulée des trois percées majeures réalisées en recherche sur la bactérie C. difficile et annoncées en décembre; elle met en lumière le rôle prépondérant joué par ³ÉÈËVRÊÓƵ et ses hôpitaux affiliés dans l'amélioration des traitements et des méthodes préventives, et le développement d'un outil diagnostique plus rapide de cette infection.
No 2 En deuxième place loge l'hématologiste Jean-Pierre Routy en raison, notamment, d'un éditorial écrit pour la revue médicale britannique The Lancet dans lequel il soutenait un rapport de recherche exposant une nouvelle approche prometteuse pour lutter contre le SIDA. L'étude, menée par des scientifiques de la University of North Carolina à Chapel Hill, montrait que l'acide valproïque, bien connu pour traiter l'épilepsie, avait la propriété d'inciter l'insaisissable VIH à quitter les cellules dans lesquelles il trouve refuge, le rendant ainsi vulnérable à une attaque au moyen de médicaments anti-VIH. Le Dr Routy mène présentement une étude de suivi sur cette approche, et il a attiré l'attention de 92 médias différents.
No 3 La troisième place revient au Dr James Brophy, cardiologue et directeur de l'Unité d'évaluation des technologies au CUSM. Le Dr Brophy a rédigé un article, publié dans le Journal of the American Medical Association, soulignant avec insistance l'importance d'une étude publiée dans le même numéro. L'étude en question rapportait qu'un comprimé expérimental pour traiter le diabète, le Pargluva, doublait le risque de problèmes cardio-vasculaires et de décès. Dans son article, le Dr Brophy s'interroge à savoir si les concepteurs du médicament ont fourni à la US Food and Drug Administration la totalité des données pertinentes sur le Pargluva. « Les données fournies par l'entreprise peuvent avoir favorisé un « sentiment de sécurité », écrivait le Dr Brophy, qui a aussi fait les manchettes pour une étude sur l'analgésique Vioxx, dont il est le coauteur avec Linda Lévesque, étudiante au doctorat. Cette étude confirme le lien entre le médicament et le risque accru de crise cardiaque chez les patients plus âgés qui n'ont jamais subi de crise cardiaque. Le Dr Brophy a été cité dans 91 différents médias.
No 5 Pour le Dr Tom Hudson, directeur du Centre d'innovation du génome Québec/Université ³ÉÈËVRÊÓƵ et généticien à l'IR du CUSM, 2005 est une année à garder en mémoire. On a tracé son portrait dans la revue Newsweek, il a fait la première page du Globe and Mail et les lecteurs du magazine Maclean's lui ont décerné le prix « Achievement of the Year in Healthcare » à l'issue d'un scrutin national. Le Dr Hudson a été l'un des catalyseurs du projet international de la carte haplotype (HapMap), le premier catalogue complet des variations génétiques chez l'humain. On s'attend à ce que les résultats, dévoilés l'an dernier, ouvrent une voie cruciale sur la génétique qui se cache derrière des maladies courantes comme l'asthme, le cancer et le diabète. Le Dr Hudson a dirigé les efforts canadiens du projet HapMap. Il a fait les manchettes de 67 médias différents.
No 9 Épidémiologiste en santé respiratoire, le Dre Margaret Becklake occupe le 9e rang avec une apparition dans 50 médias différents. Dre Becklake a mené une étude qui a révélé de nouvelles informations préoccupantes au sujet des dangers de la fumée secondaire. Selon ses travaux de recherche, les enfants qui grandissent dans un foyer avec un fumeur sont plus susceptibles de devenir eux-mêmes des fumeurs à l'adolescence.
À égalité en 9e place, avec des mentions dans 50 médias différents, se trouve le Dr Joseph Ragaz, oncologue. L'attention des médias est venue principalement du résultat d'une étude du Dr Ragaz sur le cancer du sein. Le Dr Ragaz et son équipe ont analysé les données de 20 ans de suivi impliquant des patientes atteintes de cancer du sein, et ils sont arrivés à la conclusion que les femmes présentant un risque élevé de récurrence devraient recevoir des traitements de radiothérapie et de chimiothérapie après leur chirurgie. Ils ont constaté une amélioration des résultats chez les femmes qui avaient bénéficié des deux traitements.
L'Institut de recherche du Centre universitaire de santé ³ÉÈËVRÊÓƵ (CUSM) est un centre de recherche de réputation mondiale dans le domaine des sciences biomédicales et des soins de santé. Établi à Montréal, au Québec, il constitue la base de recherche du CUSM, centre hospitalier universitaire affilié à la Faculté de médecine de l'Université ³ÉÈËVRÊÓƵ. L'Institut compte plus de 500 chercheurs, près de 1 000 étudiants diplômés et postdoctorants et plus de 300 laboratoires de recherche consacrés à un large éventail de domaines de recherche fondamentale et clinique. L'Institut de recherche est à l'avant-garde des connaissances, de l'innovation et de la technologie. La recherche de l'Institut est étroitement liée aux programmes cliniques du CUSM, ce qui permet aux patients de bénéficier directement des connaissances scientifiques les plus avancées. Pour de plus amples renseignements, rendez-vous au .
Le Centre universitaire de santé ³ÉÈËVRÊÓƵ (CUSM) est un centre hospitalier universitaire intégré, reconnu à l'échelle internationale pour l'excellence de ses programmes cliniques, de sa recherche et de son enseignement. Il est issu de la fusion de cinq hôpitaux d'enseignement affiliés à la Faculté de médecine de l'Université ³ÉÈËVRÊÓƵ : l'Hôpital de Montréal pour enfants, l'Hôpital général de Montréal, l'Hôpital Royal Victoria, l'Hôpital et l'Institut neurologiques de Montréal et l'Institut thoracique de Montréal. Misant sur le leadership médical des hôpitaux fondateurs, le CUSM a pour objectif d'assurer aux patients des soins fondés sur les connaissances les plus avancées dans le domaine de la santé et de contribuer au progrès des connaissances. .