Rôle-clé d'un cardiologue du CUSM dans la reconnaissance d'un facteur de prédiction du risque cardiovasculaire
L' American Diabetes Association et l'American College of Cardiology ont reconnu aujourd'hui l'importance capitale d'un indice de prédiction des maladies cardiovasculaires : la protéine appelée apolipoprotéine B (apo B). Dans une déclaration parue dans le numéro d'avril de la revue scientifique Diabetes care, ces deux grandes organisations de santé recommandent que le dosage des apo B soit désormais considéré comme l'indice principal pour mesurer l'efficacité des traitements de réduction du LDL. Jusqu'à présent ce rôle était tenu par le dosage du LDL-cholestérol.
Le Dr Allan Sniderman, cardiologue au CUSM et Professeur à l'Université ³ÉÈËVRÊÓƵ, et ses collègues, ont apporté une contribution majeure à l'identification des apo B comme un indice du risque de crise cardiaque et infarctus.
Actuellement ce risque est estimé par le dosage sanguin du LDL-cholestérol (appelé aussi " mauvais cholestérol "), et du HDL-cholestérol (" bon cholestérol "). Ces mesures reflètent la masse globale de cholestérol dans le sang. Mais la masse de cholestérol par particule de LDL varie beaucoup, donc doser le niveau des apo B reflète plus précisément le nombre de particules de LDL. Or il s'avère que le nombre de particules de LDL est un indicateur plus précis du risque cardiovasculaire que la masse de cholestérol qu'elles contiennent.
Une grande partie des recherches qui soutiennent cette déclaration ont été effectuées au Québec. Le Dr Alan Sniderman s'est particulièrement investi dans ce domaine et a dirigé ou participé à de nombreuses études à ce sujet, tant ici qu'à l'international. " La reconnaissance du rôle des apo B est un changement capital dans notre façon de concevoir et de gérer les maladies cardiovasculaires, " explique le Dr Sniderman, " je suis particulièrement fier que nous, à ³ÉÈËVRÊÓƵ, avec mes collègues de l'Université de Laval, ayons autant contribué à cette avancée. Cette nouvelle approche permettra de sauver de nombreuses vies, tant au Canada qu'ailleurs. ".
Utiliser le dosage des apo B comme le principal indice de risque de crise cardiaque et d'infarctus serait un changement significatif par rapport aux pratiques actuelles.
Le Dr Sniderman est un chercheur de l'axe "Maladies cardiovasculaires et soins intensifs " de l'Institut de recherche du CUSM, et cardiologue au CUSM. Il est également Professeur Edwards de cardiologie à la Faculté de médecine de l'Université ³ÉÈËVRÊÓƵ.
La déclaration de l' American Diabetes Association et l'American College of Cardiology peut être lue sur : ou en pièce jointe de ce communiqué.
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