Techno-Science - Mesurer l'appréciation de la musique
La dernière étude de Daniel Levitin a vu le jour à la suite d'une prestation musicale qui l'a déçu: auteur, chercheur et professeur de renom au Département de psychologie de l'Université ³ÉÈËVRÊÓƵ de Montréal, M.ÌýLevitinécoutait l'une de ses pièces musicales préférées, un concerto pour piano de Mozart, lorsqu'il a réalisé qu'il avait du mal à se concentrer.
"J'aime pourtant cette œuvre, s'est-il dit, et l'interprète joue chacune des notes. Mais une question survenait néanmoins avec insistance: pourquoi certains enregistrements ou certaines interprétations nous émeuvent-ils aux larmes, alors que d'autres suscitent un profond ennui ?"
Selon M.ÌýAnjali Bhatara, l'un des auteurs de l'étude, une partie de la réponse tient à la nature même de l'instrument, dans ce cas-ci, le piano.
"Toutes les subtilités et les nuances expressives de l'interprétation - en d'autres termes les particularités qui nous font éprouver joie, tristesse ou espoir - dépendent simplement de trois facteurs: la durée que le pianiste donne aux notes, l'intensité sonore (ou les nuances) et le jeu des pédales. Ce sont des éléments d'information que nous pouvons mesurer et manipuler."
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