łÉČËVRĘÓƵ

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Un professeur en droit de l'UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ Ă©lu prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© royale du Canada

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 20 November 2008

Un professeur de biologie est nommé à la tête de l’Académie des sciences de la Société royale du Canada

L’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ est ravie et honorĂ©e d’annoncer que le professeur de droit Roderick Macdonald a Ă©tĂ© Ă©lu 111e prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© royale du Canada (SRC) lors de l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale annuelle tenue Ă  Ottawa. Pour sa part, Graham Bell, professeur James łÉČËVRĘÓƵ de biologie, a Ă©tĂ© Ă©lu prĂ©sident de l’AcadĂ©mie des sciences, une des trois acadĂ©mies de la SRC.

« Je suis extrĂŞmement fière d’eux », a dĂ©clarĂ© la principale et vice-chancelière Heather Munroe-Blum. « Il s’agit d’une reconnaissance significative de l’importance de ces deux universitaires exemplaires et d’un autre exemple du leadership dont łÉČËVRĘÓƵ fait preuve au sein du milieu canadien de l’avancement du savoir et de la recherche dans tous les domaines. Au nom de l’UniversitĂ©, je fĂ©licite Ă  la fois le Pr Macdonald et le Pr Bell et je leur souhaite du succès Ă  l’aube de leur premier mandat au sein de cette prestigieuse organisation.»

Roderick Macdonald, professeur titulaire de la Chaire F. R. Scott en droit constitutionnel et public Ă  łÉČËVRĘÓƵ, est le premier professeur de droit Ă  ĂŞtre Ă©lu prĂ©sident de la SRC. Iloccupera le poste de prĂ©sident Ă©lu jusqu’en novembre prochain alors qu’il assumera officiellement la prĂ©sidence, Ă  la fin du mandat du Dr Yvan Guindon.

« Je suis flatté, ne serait-ce que d’avoir été en nomination pour ce poste », a déclaré le Pr Macdonald. «J’espère qu’au cours des quelques prochaines années, la SRC pourra soutenir ses membres dans la réalisation de projets visant à partager la connaissance avec tous les Canadiens, encourager la participation de la jeunesse canadienne dans la promotion d’idées et dans des activités de recherche, et démontrer les contributions que des recherches universitaires supérieures peuvent apporter aux politiques publiques du Canada.»

Le Pr Macdonald est un universitaire prodigieux, considéré par un grand nombre comme faisant partie des intellectuels et théoriciens publics les plus influents au Canada. Il a été un des premiers à diriger des boursiers en droit dans des projets interdisciplinaires, explorant les dimensions du droit à travers les contributions intellectuelles de disciplines variées comme la philosophie, l’anthropologie, la théorie littéraire, la sémiotique et l’histoire. La contribution du Pr Macdonald à une gamme vaste et éclectique de questions sociales et juridiques par des recherches radicales sur les relations entre le droit et la société l’a placé au premier rang des universitaires, au niveau international.

« C’est plus qu’un grand honneur pour le Pr Macdonald et pour łÉČËVRĘÓƵ, oĂą il a passĂ© la partie la plus importante de sa carrière», a dĂ©clarĂ© le doyen de la FacultĂ© de droit, Nicholas Kasirer. « C’est aussi un excellent signe que les valeurs qu’il chĂ©rit – collĂ©gialitĂ©, crĂ©ativitĂ© dans l’enseignement et la recherche, service aux autres – sont celles que les collectivitĂ©s universitaires et artistiques du Canada devraient dĂ©fendre.»

Vivement respectĂ© et inspirant en tant que professeur de droit, le Pr Macdonald a Ă©galement occupĂ© le poste de doyen de la FacultĂ© de droit de łÉČËVRĘÓƵ entre 1984 et 1989. Il est prĂ©sident fondateur de la Commission du droit du Canada (1997-2000) et a Ă©tĂ© le premier laurĂ©at en droit de la Fondation Pierre Elliott Trudeau. Ă€titre d’auteur prolifique et conseiller juridique estimĂ©, ses opinions ont aidĂ© Ă  guider des dĂ©bats nationaux du Canada sur des questions allant de la constitution aux sĂ©vices infligĂ©s aux enfants placĂ©s dans des Ă©tablissements, en passant par la rĂ©forme juridique.

Le Pr Bell, spécialiste de la biologie évolutive de renommée internationale, est un pionnier dans l’utilisation de méthodes expérimentales pour étudier l’évolution de populations microbiennes en temps réel. Son travail a mené à une meilleure compréhension du caractère répétitif de l’évolution, du contrôle de la diversité et de la spécialisation, et de l’importance du sexe et du genre. Ses travaux les plus récents visent à prévoir si et comment les populations s’adapteront aux changements environnementaux.

«J 'ai été ravi - et étonné - d'apprendre qu'on m'avait élu comme prochain président de l'Académie des sciences», a déclaré le Pr Bell . « J'espère être à la hauteur de la confiance que mes collègues m’ont ainsi démontrée en utilisant cette opportunité pour accroître la contribution des sciences à la vie publique. En particulier, j'aimerais faire en sorte que les plus hauts niveaux de gouvernement aient accès aux conseils d’experts, comme c'est le cas dans d'autres pays.»

Le Pr Bell est un prĂ©sident fondateur de la SociĂ©tĂ© canadienne d’écologie et d’évolution. Il a reçu plusieurs marques de reconnaissance, y compris le Prix LĂ©o-Parizeau de l'Association francophone pour le savoir (ACFAS) et le Prix Marie-Victorin (Prix du QuĂ©bec). Il a Ă©tĂ© directeur du MusĂ©e Redpath de łÉČËVRĘÓƵ de 1995 Ă  2005, et est fellow honoraire du Collège St. Peter d’Oxford. RĂ©cemment, il figurait parmi les trois finalistes de la prestigieuse mĂ©daille d’or Gerhard Herzberg du Conseil de recherches en sciences naturelles et en gĂ©nie du Canada (CRSNG) et a reçu un prix d’excellence du CRSNG. Il a publiĂ© les rĂ©sultats de ses recherches dans de nombreuses publications comme Nature, Science, Proceedings of the Royal Society of London, et Proceedings of the National Academy of the U.S.A. Il est l’auteur de The Masterpiece of Nature (1982), Sex and Death in Protozoa: the History of an Obsession (1989) et Selection: The Mechanism of Evolution (1996).

«Graham Bell est un des spécialistes de la biologie évolutive les plus renommés du monde», a déclaré le doyen de la Faculté des sciences, Martin Grant. «Son élection comme président de l’Académie des sciences augure bien pour la Société royale du Canada. »

Fondée en 1882, la SRC est la société universitaire la plus ancienne et la plus prestigieuse au Canada. Son principal objectif est de promouvoir l’apprentissage et la recherche en arts et en sciences. La Société réunit environ 1800 fellows, des hommes et des femmes de partout au pays, choisis par leurs pairs pour leurs contributions exceptionnelles aux sciences naturelles, humaines et sociales.

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