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Une étude internationale jette un nouvel éclairage la génétique de l’é±è¾±±ô±ð±è²õ¾±±ð

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 16 June 2014

Une équipe internationale de chercheurs a découvert un important élément génétique de l’é±è¾±±ô±ð±è²õ¾±±ð généralisée idiopathique (ÉGI). La forme la plus courante de ce trouble neurologique est caractérisée par des décharges électriques soudaines et incontrôlées dans le cerveau – les crises épileptiques. Les résultats de la nouvelle recherche, publiés dans le numéro de cette semaine d’EMBO Reports, mettent en cause la mutation du gène d’une protéine – le cotransporteur KCC2.Ìý

KCC2 maintient les bons niveaux d’ions de chlorure dans les neurones et joue un rôle important dans la régulation de l’excitation et de l’inhibition de neurones. ÌýLes résultats indiquent qu’une mutation génétique de KCC2 pourrait être un facteur de risque pour développer l’ÉGI.

«ÌýNous avons constaté une association statistique claire entre deux variants de KCC2 et l’ÉGI grave dans un large échantillon de patients canadiens françaisÌý», a indiqué le Dr Guy Rouleau, directeur de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal – le Neuro, à ±ô’U²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé ³ÉÈËVRÊÓƵ et au Centre universitaire de santé ³ÉÈËVRÊÓƵ, et auteur principal de l’étude. Ìý«ÌýNos données corroborent les récents résultats d’autres groupes et les étoffent considérablement sur le plan génétique, physiologique et biochimique.Ìý» ÌýLes premiers auteurs de l’article sont les docteurs Kristopher Kahle, résident-chef en neurochirurgie à l’Hôpital général du Massachusetts et boursier postdoctoral à ±ô’U²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé Harvard, et Nancy Mener, autrefois boursière postdoctorale au laboratoire du Dr Rouleau et maintenant professeure à ±ô’U²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé Auburn.

L’étude a examiné 380 Canadiens français atteints d’ÉGI et vivant à Montréal et à Québec. Les résultats ont été comparés aux données d’un groupe témoin de plus de 1200 personnes. «ÌýLe KCC2 est un sujet d’actualité en neurosciences, étant donné son important rôle dans la signalisation neuronale et son rôle potentiel dans des maladies neurologiques comme l’é±è¾±±ô±ð±è²õ¾±±ð, la douleur neuropathique et d’autres maladiesÌý», a souligné le Dr Rouleau.

Chaque jour, au Canada, quelque 42 personnes apprennent qu’elles sont atteintes d’é±è¾±±ô±ð±è²õ¾±±ð. Dans 50Ìý% à 60Ìý% des cas, la cause de l’é±è¾±±ô±ð±è²õ¾±±ð est inconnue. La principale forme de traitement est la pharmacothérapie à long terme. Les médicaments ne guérissent pas la maladie et peuvent avoir de nombreux effets secondaires, parfois graves. Une opération au cerveau est recommandée seulement lorsque la médication est inefficace et lorsque les crises sont confinées à une zone du cerveau où il est possible de retirer du tissu sans risque de nuire à la personnalité ou à la fonction cérébrale.

Le Neuro est à l’avant-garde du traitement de l’é±è¾±±ô±ð±è²õ¾±±ð et de la recherche sur cette maladie depuis plus de 50 ans. La méthode dite de Montréal mise au point au Neuro a révolutionné le traitement chirurgical de l’é±è¾±±ô±ð±è²õ¾±±ð. De plus, le Neuro a été le premier à recourir à l’EEG et à l’IRM pour étudier et traiter cette maladie. Le programme en é±è¾±±ô±ð±è²õ¾±±ð du Neuro a une équipe multidisciplinaire d’épileptologues, de neurochirurgiens, de personnel infirmier, de neuropsychologues, de neuropsychiatres, de travailleurs sociaux, de technologues en EEG, de personnel infirmier clinicien et de gestionnaires de soins.Ìý Le programme fournit évaluation et traitements en milieu hospitalier et en consultations externes à plus de 3000Ìýpersonnes par an et la clinique d’EEG effectue près de 4000Ìýélectroencéphalogrammes chaque année.

Des chercheurs du Neuro ont collaboré à cette étude avec des scientifiques de grands centres aux États-Unis, en France et au Royaume-Uni, ainsi que des chercheurs du Centre de recherche et du Département de médecine de ±ô’U²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé de Montréal.

Version intégrale de l’article publié dans EMBO Reports:

Le NeuroÌý: L’Institut et hôpital neurologiques de Montréal – le Neuro – est un centre médical universitaire unique qui se consacre aux neurosciences. ÌýÀ la fois institut de recherche et d’enseignement de ±ô’U²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé ³ÉÈËVRÊÓƵ, le Neuro constitue l’assise de la mission en neurosciences du Centre universitaire de santé ³ÉÈËVRÊÓƵ. Fondé en 1934 par l’éminent neurochirurgien Wilder Penfield, le Neuro a acquis une renommée internationale pour son intégration de la recherche, de ses soins exceptionnels aux patients et de sa formation spécialisée, essentiels à l’avancement de la science et de la médecine. Les chercheurs du Neuro sont des chefs de file reconnus mondialement pour leur expertise en neurosciences cellulaire et moléculaire, en imagerie du cerveau, en neurosciences cognitives, ainsi que dans l’étude et le traitement de l’é±è¾±±ô±ð±è²õ¾±±ð, de la sclérose en plaques et de troubles neuromusculaires. Pour tout renseignement, veuillez consulter

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