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Sans peur et sans regret : à 58 ans, elle retourne à l’école pour vivre sa passion de la traduction

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Le certificat d’études supérieures en traduction juridique a permis à Iliana de vivre sa passion. Voici le récit de son cheminement et de sa réussite.

À la fin de ses études secondaires, Iliana savait exactement ce qu’elle voulait faire dans la vie : « Je rêvais de devenir traductrice, de comprendre parfaitement toutes les complexités des langues », explique-t-elle. Comme elle aimait voyager, elle voulait aussi pouvoir communiquer avec des gens de partout. « La langue est étroitement liée à la culture; pour moi, c’est une ouverture vers un monde totalement différent. » Mais son entourage l’en a dissuadée, la convainquant d’apprendre un métier plus lucratif, comme l’économie (qu’elle a étudiée pendant à peine un an, sans plaisir).

Née au Venezuela, elle y a décroché un baccalauréat en études internationales avant d’immigrer au Canada, où elle a étudié le français pendant un an avant d’obtenir une maîtrise en sciences politiques, puis un baccalauréat en droit (LL. B.) à l’Université Laval. Elle a été reçue au barreau du Québec en 1993.

À 58 ans, avec trois diplômes en poche et 19 ans d’expérience en droit (d’abord comme avocate, puis comme jurilinguiste), Iliana semblait avoir un parcours idéal. Pourtant, elle n’était pas entièrement comblée : la traduction l’appelait toujours. Le moment était venu de redonner vie à son intérêt premier, mis en veilleuse pendant toutes ces années.

Après quelques recherches en ligne, elle a dĂ©couvert le certificat d’études supĂ©rieures en traduction juridique de l’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ, qui lui est apparu comme la meilleure façon de combiner son expertise en droit avec une passion qu’elle ne voulait plus contrarier. De plus, comme les cours avaient lieu le soir, elle n’aurait pas Ă  quitter son travail. Après avoir rĂ©ussi l’examen d’admission, Iliana a commencĂ© ses Ă©tudes en fĂ©vrier 2019. DĂ©cidĂ©e Ă  en tirer le maximum, elle faisait le trajet Ottawa-MontrĂ©al chaque semaine pour assister Ă  ses cours.

Formation pratique en traduction juridique : apprendre en traduisant

Pour Iliana, la formation pratique constitue l’aspect le plus intĂ©ressant de son certificat d’études supĂ©rieures en traduction juridique Ă  l’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ. « Ce que j’ai prĂ©fĂ©rĂ©, c’est l’aspect pratique des cours. Nous traduisions divers types de textes, sur diffĂ©rents sujets, et nos enseignants nous donnaient des commentaires utiles pour nous permettre de nous amĂ©liorer », explique-t-elle. Mais il y a plus : Iliana a eu le sentiment que ses professeurs avaient vraiment Ă  cĹ“ur le cheminement personnel et professionnel de leurs Ă©tudiants. « D’habitude, dans un cours universitaire, on reçoit simplement une note pour l’examen final; dans ce programme, au contraire, nous faisions souvent cet examen Ă  l’avant-dernier cours, ce qui nous laissait le temps de le revoir en classe et d’en tirer des leçons. C’était formidable! »

Iliana a également remarqué que les professeurs n’hésitaient pas à aider les étudiants à lancer leur carrière. « Bon nombre de mes pairs ont trouvé un emploi tout de suite, avant même de terminer leurs études », ajoute-t-elle.
Un investissement qui valait le déplacement

Iliana avait dĂ©jĂ  trois diplĂ´mes et une carrière fructueuse; si elle retournait aux Ă©tudes, ce devait ĂŞtre dans un programme de qualitĂ©. « J’avais Ă©tudiĂ© dans plusieurs universitĂ©s, en Ă©tudes internationales, en sciences politiques, en droit; j’avais mĂŞme suivi des cours en rĂ©daction, en mĂ©dias sociaux et en gestion, explique-t-elle. Après tout ça, je n’allais pas me lancer dans n’importe quel programme. » Mais elle considère aujourd’hui que les longs trajets, l’investissement financier et les efforts dĂ©ployĂ©s en valaient vraiment la peine. « Pour moi, aller Ă  łÉČËVRĘÓƵ, c’était comme frĂ©quenter Harvard. Ça ne me dĂ©rangeait pas de faire deux heures et demie de route pour m’y rendre; j’en revenais toujours pleine d’énergie, et les compĂ©tences que j’ai acquises justifient tous les sacrifices consentis. »

Qu’est-ce qui attend Iliana après son certificat? « Un jour, j’aimerais traduire des décisions de tribunaux », explique-t-elle, ajoutant qu’elle aimerait même « combiner le droit, la traduction et l’écriture ».

Aux personnes qui souhaitent obtenir un certificat en traduction juridique ou approfondir leurs connaissances, Iliana offre ces paroles d’encouragement : « Pour atteindre son but, il faut faire chaque jour un pas dans la bonne direction; sinon, on passe toute sa vie à se plaindre pour finir rongé par les regrets. » À ceux qui ne sont pas sûrs de leur choix, elle ajoute : « Ne pensez pas trop au temps qu’il faut pour obtenir un baccalauréat ou un certificat. On peut perdre des années à avoir peur de se lancer. »

La traduction juridique vous intĂ©resse? Consultez traductionjuridiqueĚýpour en savoir plus sur le certificat d’études supĂ©rieures en traduction juridique de l’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ.

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David Kynan

Riche de plus de 15 ans d’expĂ©rience en services marketing, David Kynan est actuellement directeur par intĂ©rim du marketing et des communications Ă  l’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ. Il possède de solides compĂ©tences en marketing numĂ©rique, mĂ©dias sociaux, rĂ©daction de textes et messages, planification et gestion d’évĂ©nement, et relations publiques. Actuellement Ă©tudiant Ă  la maĂ®trise en marketing aux HEC MontrĂ©al, il parle anglais, français, espagnol et allemand.

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