Domaine de recherche: métastases cérébrales
¶ŮĂ©±č˛ą°ůłŮ±đłľ±đ˛ÔłŮ: MĂ©decine expĂ©rimentale
Superviseur : Professeur Peter Siegel
Parle-nous un peu de toi :
Je viens de MontrĂ©al, j'ai grandi dans l'Ouest-de-l'ĂŽle et je suis venu Ă łÉČËVRĘÓƵ en 2012 pour faire mon baccalaurĂ©at en anatomie et biologie cellulaire. Durant mes Ă©tudes, j'ai commencĂ© Ă dĂ©velopper mon intĂ©rĂŞt pour la recherche et la mĂ©decine, et j'ai Ă©galement passĂ© quatre mois Ă l'UniversitĂ© de Leeds, au Royaume-Uni, dans le cadre d'un Ă©change Ă©tudiant, ce que j'ai vraiment apprĂ©ciĂ©. Actuellement, je fais partie du programme double MDCM-Ph. D. Ă łÉČËVRĘÓƵ oĂą je mène des recherches au CRCG. Je vais rĂ©intĂ©grer les Ă©tudes de mĂ©decine en janvier, après 4 ans de recherche Ă temps plein pour mon Ph. D.
1. Pourquoi as-tu choisi le CRCG?
J'ai commencé à travailler au CRCG en tant qu'étudiant de premier cycle avec le professeur Peter Siegel et j’ai rapidement eu l’idée de travailler avec lui pour un doctorat. Notre laboratoire se concentre sur les métastases, qui représentent plus de 90 % des décès liés au cancer. Cela fait des métastases un problème très important à résoudre si nous voulons faire une différence dans la vie des patients atteints de cancer. Une fois admis au programme MDCM-Ph. D., j'ai lancé un nouveau projet dans le laboratoire pour étudier les métastases cérébrales. Peter m'a laissé libre de poursuivre mes intérêts dans ce domaine et de piloter le projet, tout en m’offrant un encadrement étroit. Au laboratoire, j'ai beaucoup appris au contact de son style de leadership et de gestion, qualités que j'espère emporter avec moi alors que je continue ma formation pour (espérons-le) devenir un jour un clinicien-chercheur universitaire.
2. Parle-nous de tes recherches en trois phrases ou moins ?
Mes recherches portent sur les tumeurs cérébrales métastatiques qui atteignent le cerveau à partir de sites primaires comme le sein, les poumons et la peau. La découverte la plus importante de ma thèse a révélé que l'invasion de cellules cancéreuses à l'extérieur de la tumeur et dans les zones adjacentes du cerveau prédit une récidive et une survie écourtée chez les patients présentant des métastases cérébrales réséquées chirurgicalement. Nous avons commencé à étudier la biologie sous-jacente et les applications cliniques de cette découverte en développant des modèles murins dérivés de tissus patient-tumeurs à travers des approches in vitro et en lançant des essais cliniques en utilisant le statut d'invasion comme biomarqueur.
3. Qu'est-ce qui te passionne le plus dans la recherche ?
Ce qui me motive le plus, c’est de pouvoir améliorer la vie des patients grâce à nos recherches. C'est un réel privilège de travailler avec une équipe talentueuse de scientifiques et de cliniciens qui m'ont tant appris au cours de ma formation au CRCG et qui m'inspirent chaque jour. Notre travail en laboratoire a directement conduit au lancement d'essais cliniques et pouvoir interagir avec les patients touchés par nos découvertes ainsi que voir nos recherches appliquées dans le monde réel fait partie des expériences les plus enrichissantes de mon doctorat. Je suis optimiste que nos efforts se traduiront par de réelles améliorations dans les soins aux patients atteints de cancer.
4. Quel est ton passe-temps préféré à l'extérieur du laboratoire ?
J'aime passer du temps avec ma fiancée, mes amis et ma famille. Évidemment, avec la COVID-19, je ne peux pas le faire autant que je le voudrais. Cependant, je suis reconnaissant de pouvoir travailler de la maison et au laboratoire alors que bon nombre de mes anciens camarades de classe en médecine travaillent en première ligne dans les hôpitaux. Ayant plus de temps à la maison, j’en profite pour concentrer sur la réorientation de nos résultats de recherche vers des applications cliniques alors que je retourne aux études de médecine. J'ai aussi récemment acheté un vélo stationnaire, ce qui m'a permis de faire de l'exercice tout en regardant les séminaires Spotlight le vendredi.Cela ne remplacera toutefois jamais les 5 à 7 du vendredi avec les collègues.
5. Quels sont tes projets après avoir quitté le CRCG?
J'espère un jour devenir clinicien-chercheur impliqué dans la prise en charge des patients cancéreux tout en dirigeant un groupe de recherche translationnelle. Je reste très ouvert d'esprit aux différentes spécialités cliniques qui me permettront d'atteindre l'équilibre souhaité entre une pratique clinique, la recherche et la vie de famille. J'ai encore de nombreuses années devant moi avant d’arriver à cette étape puisque je dois d’abord terminer mes études, ma résidence et le fellowship. Pour le moment, j'espère rester au CRCG autant que possible, même après mon retour aux études de médecine.
6. Qu'est-ce qui va te manquer le plus du CRCG ?
Le CRCG me manque déjà depuis que le confinement a commencé en mars ! Je m'ennuie des conversations informelles et spontanées avec des collègues, maintenant devenu brèves et brusques. Je m'ennuie aussi des divers séminaires et événements au CRCG, qui sont maintenant sur Zoom. Bien que je sache que ces mesures sont absolument nécessaires pour le moment afin de poursuivre notre travail en toute sécurité, la communauté me manque. Une grande partie de la science percutante et significative provient de la créativité et de la collaboration, et parfois proviennent de sources inattendues. Au CRCG, ce genre d’échange se faisait naturellement entre les étudiants et malheureusement, bon nombre de ces interactions informelles ont été suspendues en raison de notre nouvelle norme. J'attends avec impatience, dans un avenir pas trop lointain, je l’espère, le retour de ce genre de dialogue au profit de la science et des patients atteints de cancer.
Matt est disponibleĚývia:
Courriel: matthew.dankner [at] mail.mcgill.ca
Linkedin:
Twitter : @MDankner
*6 questions est une nouvelle série d’entrevues du CRCG avec nos étudiants-chercheurs, sans lesquels nous ne pourrions faire nos recherches. Nous voulons mettre un visage sur leurs noms en apprenant ce qu'ils font à l'intérieur ainsi qu’à l'extérieur des laboratoires.