Nous avons rĂ©cemment discutĂ© avec Heather Abrahams, MDCM, vice-doyenne, DĂ©veloppement professionnel continu (DPC), pour savoir comment elle envisage les projets de son Ă©quipe et pour dĂ©couvrir les initiatives en cours soutenant l’apprentissage continu des mĂ©decins et des autres prestataires de soins de santĂ© du QuĂ©bec et d’ailleurs. Nous avons notamment parlĂ© du prochain atelier sur la violence sexuelle chez les enfants et les adolescents.Ěý
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Pouvez-vous nous dĂ©crire le Bureau du DPC de la FacultĂ© de mĂ©decine et des sciences de la santĂ© et ses services?Ěý
Il faut savoir que le Bureau du DPC ne se limite pas Ă l’agrĂ©ment des activitĂ©s organisĂ©es Ă łÉČËVRĘÓƵ ou ailleurs. C’est effectivement une de nos principales tâches, et nous avons une Ă©quipe experte qui s’y consacre, mais le Bureau du DPC propose aussi beaucoup plus. Nous codĂ©veloppons et prĂ©sentons des activitĂ©s Ă©ducatives, nous organisons des ateliers et des confĂ©rences, et nous participons Ă des projets de recherche qui visent Ă cerner les pratiques exemplaires en DPC. Nous nous adressons principalement aux mĂ©decins en exercice, mais nous encourageons la participation du personnel infirmier, des apprenants et apprenantes et de tous ceux et celles qui travaillent dans d’autres professions de la santĂ©.
Notre objectif principal est de soutenir l’apprentissage continu et de prodiguer une formation de grande qualité à notre corps enseignant, à nos diplômées et diplômés et aux médecins de la communauté; nous souhaitons en outre élargir notre portée à l’ensemble de la communauté des soins de santé au Québec et au Canada. Nos ateliers se donnent en anglais, mais bon nombre des présentateurs et présentatrices sont francophones et nous encourageons les discussions dans les deux langues. J’aimerais beaucoup collaborer avec nos collègues du Campus Outaouais pour les ateliers et cours à venir!
Non seulement le Bureau du DPC peut vous aider avec l’agrĂ©ment des activitĂ©s d’apprentissage, mais nous favorisons aussi la collaboration et nous soutenons votre dĂ©veloppement professionnel continu.Ěý
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Parlez-nous de quelques cours et ateliers de DPC en prĂ©paration. Comment rĂ©pondent-ils Ă l’évolution des besoins des prestataires de soins?ĚýĚý
L’un de nos programmes phares est la sĂ©rie de webinaires hebdomadaires MedĂ€Jour DPC łÉČËVRĘÓƵ, qui offre un total de 56 heures de contenu interactif chaque annĂ©e. La sĂ©rie s’adresse principalement aux mĂ©decins de première ligne ainsi qu’aux infirmières praticiennes spĂ©cialisĂ©es et infirmiers praticiens spĂ©cialisĂ©s. Les webinaires couvrent 26 disciplines mĂ©dicales qui aident les prestataires de soins de santĂ© Ă se tenir au courant de l’évolution rapide du système de santĂ© et sont offerts en direct ou sur demande, de manière Ă accommoder les horaires chargĂ©s.
Nous avons commencé à offrir des ateliers en petits groupes et en personne cette année. Pour la planification et la prestation de ces ateliers, nous avons fait appel à des personnes ayant une expérience vécue et sollicité la participation de spécialistes de différents domaines : médecine de famille et autres spécialités médicales, psychologie, travail social, sciences infirmières. Pour des soins médicaux complets, il faut une approche multidisciplinaire; c’est pourquoi nous incorporons les points de vue et les connaissances d’autres membres essentiels de l’équipe de soins.
Nous avons récemment offert notre premier atelier sur la prise en charge des dépendances en réponse à la crise sanitaire majeure qui sévit au Canada et ailleurs dans le monde.
Notre atelier du 20 novembre portera sur la violence sexuelle chez les enfants et les adolescents, un autre problème croissant.
Aussi, je suis fière de notre collaboration avec les bureaux de DPC des autres facultĂ©s de mĂ©decine quĂ©bĂ©coises pour le colloque Succès d’annĂ©e. łÉČËVRĘÓƵ a rejoint l’initiative l’an dernier et ce fut merveilleux d’interagir avec nos collègues des quatre facultĂ©s pour organiser un colloque francophone de grande qualitĂ© axĂ© sur les soins primaires.Ěý
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Pourquoi avez-vous acceptĂ© le poste de vice-doyenne? Quelle partie de ce travail prĂ©fĂ©rez-vous?ĚýĚý
J’ai dĂ©veloppĂ© une passion pour la formation continue dès le dĂ©but de ma carrière en mĂ©decine de famille. J’exerce au Centre de mĂ©decine familiale Goldman Herzl de l’HĂ´pital gĂ©nĂ©ral juif, l’un des plus importants sites de formation en rĂ©sidence de łÉČËVRĘÓƵ, depuis 1996. En tant qu’enseignante clinique, je dois ĂŞtre informĂ©e et Ă jour pour ĂŞtre en mesure de superviser et de former les Ă©tudiantes et Ă©tudiants en mĂ©decine ainsi que les rĂ©sidentes et rĂ©sidents et, ultimement, de fournir les meilleurs soins Ă nos patients.
Ce que j’aime le plus dans mon rĂ´le de vice-doyenne au DPC, c’est la possibilitĂ© d’interagir et de collaborer avec des mĂ©decins de divers dĂ©partements Ă łÉČËVRĘÓƵ. C’est inspirant de voir leur empressement pour transmettre leurs connaissances et apprendre des autres. Je veux tirer parti de cet enthousiasme et encourager d’autres pĂ©dagogues Ă collaborer avec nous dans le dĂ©veloppement d’activitĂ©s Ă©ducatives.Ěý
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Ne manquez pas l’, conçu pour les mĂ©decins et autres cliniciens et cliniciennes qui fournissent des soins aux enfants et adolescents. Ěý