łÉČËVRĘÓƵ

Formation des étudiants en soins de santé pendant une pandémie

Quand la pandĂ©mie de COVID-19 a frappĂ© MontrĂ©al en mars 2020, le corps professoral et le personnel de l’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ ont cherchĂ© des moyens novateurs de remplacer les ateliers en personne par des plateformes virtuelles pour offrir aux apprenants un environnement d’apprentissage riche.

Tandis que de nombreuses activitĂ©s en personne Ă©taient mises en pause sur le campus, le Centre de simulation et d’apprentissage interactif Steinberg (CSAIS) est demeurĂ© ouvert, offrant des activitĂ©s de niveau 1 essentielles pour que les rĂ©sidents et Ă©tudiants en soins de santĂ© de la FacultĂ© de mĂ©decine et des sciences de la santĂ© (FMSS) de łÉČËVRĘÓƵ puissent progresser dans leur cursus, s’exercer Ă  rĂ©aliser des interventions mĂ©dicales et affiner leurs compĂ©tences.

La sécurité avant tout

« Nous avons dĂ» revoir complètement la planification et le calendrier de l’annĂ©e Ă  venir, examiner chaque cours attentivement et voir comment atteindre les objectifs d’apprentissage et offrir un contenu de grande qualitĂ© dans les limites des restrictions actuelles », explique M. Philippe Legault, directeur des opĂ©rations au CSAIS. « Nous avons travaillĂ© avec le Centre des opĂ©rations d’urgence łÉČËVRĘÓƵ pour Ă©tablir de nouvelles directives sur la capacitĂ©, la distanciation sociale, le dĂ©pistage, l’équipement de protection individuelle (ÉPI) et la dĂ©sinfection qui nous permettraient de rouvrir en juillet 2020, et nous sommes effectivement restĂ©s ouverts en toute sĂ©curitĂ© depuis lors. »

Avant la pandémie, le Centre organisait souvent de trois à quatre ateliers par jour, mais la réduction des activités en personne a entraîné une réduction du nombre de programmes. Augusto Cuellar Diaz, un technicien en simulation qui travaille au Centre depuis plus de cinq ans, explique que, bien qu’il y ait moins d’installations, les protocoles de désinfection comportent davantage d’étapes, qu’il s’agisse de vérifier que tout le monde porte son ÉPI ou de désinfecter tous les mannequins et équipements entre les séances de formation. « Nous avons toujours été très occupés, mais c’est différent maintenant, dit-il. Nous nous sommes adaptés et nous faisons ce qui doit être fait pour assurer la sécurité de tous. »

Explorer de nouvelles méthodes d’apprentissage

Du 1er juillet 2020 au 1erĚýÂáłÜľ±˛ÔĚý2021,Ěýle CSAIS a offert 368 cours Ă  8205 apprenants, soit plus de 2080 heures de formation. Environ 80 % de la formation a eu lieu en personne, mais en nombre rĂ©duit, tandis que 20 % de la formation a Ă©tĂ© proposĂ©e par Zoom. Des camps d’entraĂ®nement, des ECOS, des ateliers de transition vers la pratique clinique, des cours de certification obligatoires comme les soins avancĂ©s en rĂ©animation cardiovasculaire et bien d’autres ont continuĂ© Ă  avoir lieu, le tout dans de nouvelles conditions.

« Nos patients standardisés (PS) ont largement contribué à notre succès, en participant à la fois aux activités d’apprentissage à distance et aux ateliers en personne. Ils se sont engagés pleinement dans le processus et ont participé aux séances d’examens physiques et d’échographies, aux scénarios de communication et aux séances de débreffage. Leurs formidables qualités d’acteurs ont été mises à profit dans la production de vidéos de formation, ce qui nous a permis de créer une banque de ressources en ligne. De plus, comme l’accès aux patients était limité en milieu hospitalier, nos étudiants en soins de santé ont pu travailler les importantes interactions avec les patients en s’entraînant avec nos patients standardisés », explique M. Legault.

Morgan Williams fait partie de l’équipe de formation des patients normalisĂ©s qui a participĂ© Ă  l’adaptation du programme et au transfert d’une partie de la formation en ligne. « La plupart des ateliers sont restĂ©s assez constants en termes de contenu; par exemple, les programmes qui traitent du conflit, de la communication ou de la rĂ©silience se dĂ©roulent dĂ©sormais sur Zoom, le cadre des scĂ©narios Ă©tant remplacĂ© par une interaction de tĂ©lĂ©santĂ©. Nous avons essayĂ© de crĂ©er un cadre d’apprentissage virtuel qui se rapprochait le plus possible de ce que les Ă©tudiants et le corps professoral avaient connu au Centre avant la pandĂ©mie. Ce fut un Ă©norme travail d’équipe, et je suis vraiment impressionnĂ©e par la rapiditĂ© avec laquelle tout le monde s’est adaptĂ© et a travaillĂ© ensemble pour y arriver », souligne MmeĚý°Âľ±±ô±ôľ±˛ąłľ˛ő.

La technologie Ă  la rescousse

En tant que coordinateur des technologies de l’information et de l’audiovisuel au Centre Steinberg, Terrie Quilatan a joué un rôle déterminant dans la gestion et le soutien de la transition vers l’apprentissage à distance. « Pour ma part, je voulais simplement qu’on reste concentré sur l’apprentissage et que rien ne vienne distraire les apprenants. L’essentiel était de fournir une bonne préparation, de faire en sorte que les gens sachent à quoi s’attendre en arrivant sur Zoom, surtout la première fois, parce que si je me reporte à mars 2020, personne ne savait à quoi s’attendre », explique-t-il. En mettant en place de solides outils de logistique, de programmation et de soutien, Terrie a permis de bâtir une communauté qui est aujourd’hui très à l’aise d’utiliser Zoom.

Le Centre a Ă©galement engagĂ© trois assistants d’enseignement Ă  distance (AED), des Ă©tudiants de łÉČËVRĘÓƵ qui aident sur le plan de la logistique et de la technologie pendant les ateliers en ligne. En plus d’aider Ă  diminuer la fatigue Zoom pour le personnel, les Ă©tudiants ont pu avoir un aperçu de la formation novatrice qui est offerte aux professionnels de la santĂ©. Saagar Arya, Ă©tudiant de deuxième annĂ©e en gĂ©nie logiciel, a posĂ© sa candidature parce qu’il a toujours aimĂ© aider les gens avec la technologie : « J’ai Ă©tĂ© affectĂ© Ă  ce centre et c’était tellement plus cool que ce que j’aurais pu imaginer! » Sa consĹ“ur AED, Sophie Le Meur, se spĂ©cialise en anatomie et biologie cellulaire; elle est attirĂ©e par une carrière dans le domaine de la santĂ© et trouve fascinant de voir comment les patients standardisĂ©s interagissent avec les Ă©tudiants en soins de santĂ© pendant les simulations.

Leçons apprises

« Cette pandĂ©mie nous a permis de tirer des leçons prĂ©cieuses et de trouver de nouvelles façons de maximiser l’efficacitĂ©. C’était un beau dĂ©fi, et l’équipe a fait preuve d’une rĂ©silience remarquable. Tout le monde a dĂ» changer de cap et s’adapter très rapidement, et je suis fier de la volontĂ© de chacun d’adopter ces nouvelles façons de faire, tant en personne qu’en ligne. Maintenant que łÉČËVRĘÓƵ se prĂ©pare Ă  un retour sur le campus cet automne, nous savons que bon nombre de ces prĂ©cieuses leçons et de ces nouvelles mĂ©thodes continueront Ă  bien nous servir », dĂ©clare le D°ůĚýGerald Fried, directeur du CSAIS et vice-doyen, Technologie et innovation pĂ©dagogiques, Ă  la FacultĂ© de mĂ©decine et des sciences de la santĂ©.

Pour en savoir plus sur les formations de pointe, le personnel dévoué ainsi que les innovations et les recherches novatrices du CSAIS, nous vous invitons à visionner les vidéos de la visite guidée.

Les réactions positives des apprenants et des instructeurs témoignent des bonnes performances du Centre.

Ěý« Les rĂ©sidents qui ont participĂ© aux ECOS ont Ă©tĂ© très satisfaits de l’organisation. Excellent travail! »
   ~ Dre Laura Russell, directrice, programme de rĂ©sidence en gĂ©nĂ©tique de łÉČËVRĘÓƵ

« Veuillez accepter nos remerciements et les transmettre à tous les acteurs et les membres du personnel impliqués. Ç’a été une excellente séance! J’étais un peu sceptique quant au fonctionnement en ligne, mais ça a vraiment bien fonctionné. Je pense que c’était une expérience d’apprentissage très puissante et de grande qualité. »
~ Professeur Jake Barralet, directeur du programme d’innovation clinique et directeur de l’innovation, FMSS et CSAIS

« Aujourd’hui, nous avons terminé notre premier ECOS formatif sur Zoom dans le cadre du cours d’ergothérapie OCC545. Je tiens à remercier le personnel du Centre SIM pour son aide avec ce programme. La journée s’est déroulée sans problème et a été une expérience d’apprentissage précieuse pour nos étudiants… »
~ Professeure Barbara Shankland, École de physiothérapie et d’ergothérapie

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