BĂ»cheronnage sportif: elle n’avait jamais touchĂ© Ă une hache avant d’arriver Ă l’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ
MĂŞme si elle a grandi sur une ferme, StĂ©phanie Naud, n’avait jamais touchĂ© Ă une hache ou Ă une scie avant d’étudier au campus Macdonald de l’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ, Ă Sainte-Anne-de-Bellevue, sur l’île de MontrĂ©al.
« J’ai toujours été une sportive de nature, raconte Naud. Je voulais rejoindre une équipe au cégep ou à l’université et les choix n’étaient pas très nombreux. J’ai appris qu’il y avait un club interuniversitaire de bûcheronnage, le seul au Québec. J’étais intriguée et je suis allée faire les essais. »
Cette discipline rĂ©pondait Ă plusieurs de ses intĂ©rĂŞts, dont l’entraĂ®nement, le plein air et le travail manuel. Pas surprenant que la dĂ©tentrice d’une technique en gestion agricole, d’un baccalaurĂ©at en agroĂ©conomie et d’une maĂ®trise en science animale ait passĂ© neuf ans sur le campus. Après cinq annĂ©es comme athlète, elle a Ă©tĂ© entraĂ®neuse de l’équipe de lumberjack de łÉČËVRĘÓƵ.Â
Le bĂ»cheronnage sportif c’est du sĂ©rieux. L’Estrienne de 28 ans ne fait pas que s’exercer avec une hache et une scie, elle suit un programme complet avec l’objectif de maintenir un bon cardio et une excellente forme physique. Elle s’adonne Ă la course Ă pied et Ă des entraĂ®nements musculaires.Â
Avec un emploi du temps chargé, la conseillère en gestion agricole doit faire preuve de discipline afin de trouver le temps de s’entraîner. En plus de son travail à temps plein, elle cultive du foin et aide son copain sur sa ferme laitière.