L’orthophonie est un métier indispensable qui aide les personnes à surmonter des troubles de la communication, du langage et de la voix. Sonia Afanasieva pratique le métier et travaille pour le CUSM depuis 2021. Elle fait maintenant partie de la grande équipe du Neuro depuis 2022.Ìý
Parle-moi un peu de ton métier ?Ìý
Je travaille avec les patients internes au Neuro. En majorité, ce sont des patients qui ont eu des AVC il y a 24 heures ou moins. Sinon, nous travaillons aussi avec les tumeurs cérébrales et les maladies neurodégénératives, mais c’est vraiment en soins aigus que nous voyons les patients. Notre rôle, en fait, c’est de déterminer les besoins au niveau de la communication des patients, que ce soit un besoin de soutien ou de nouvelles stratégies pour mieux pouvoir communiquer.Ìý
À quoi ressemble une journée pour toi ?Ìý
On a au moins une rencontre d’équipe tous les jours, habituellement le matin. Ensuite, on va voir s’il y a de nouveaux patients et on va les évaluer, et par après faire des suivis avec les patients qui sont déjà admis. C’est beaucoup de travail d’équipe, donc ça bouge.Ìý
Qu’est-ce qui t’a attiré vers le métier d’orthophoniste ?Ìý
J’aime beaucoup parler aux gens, les écouter et puis les aider. Mais j’aime aussi l’aspect concret, que ce soit conseiller les patients, ou les guider vers des actions et ressources spécifiques. Je trouve l’exploration du cerveau super intéressant : cela rejoint mon intérêt pour les langues, donc la linguistique, la structure d’une langue, la grammaire et l’apprentissage des langues. C’est un emploi qui va bien avec ma personnalité et ça me vient naturellement.Ìý
Qu’est-ce que tu aimes le plus de ton travail ?Ìý
J’aime le fait que je suis capable d’offrir de l’écoute à mes patients, et que j’ai la formation pour les guider dans des moments déroutants qui peuvent être très difficiles à vivre. C’est très gratifiant de voir que les gens se sentent moins confus et mieux orientés après mon intervention.Ìý
Quel est un de tes moments les plus mémorables ?Ìý
L’aspect humoristique est ce que j’aime le plus. Nous avons l’opportunité unique de connaître des stratégies, d’offrir une compréhension et une flexibilité dans la communication et d’être capables de connecter avec des patients. C’est vraiment un lien privilégié qu’on retrouve avec les patients et puis on va pouvoir rigoler. Il va avoir des moments insolites, c’est sûr, parce qu’il y a des incompréhensions. Le fait de ne pas pouvoir communiquer ton sens de l’humour peut être très difficile parce que c’est tellement intégral à ta personnalité. Donc, de pouvoir rigoler avec les patients et de pouvoir vivre ces moments-là , c’est un privilège énorme.Ìý