łÉČËVRĘÓƵ

Un prix d’excellence remis à l’Unité neurovasculaire

Depuis sa création, en août 2014, l’Unité neurovasculaire intégrée de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal (le Neuro) est au cœur des soins offerts aux personnes victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) dans la région de Montréal. Le 15 décembre dernier, Profession Santé a reconnu le professionnalisme et le travail acharné des membres de l’Unité au moment de leur décerner son prix 2017 dans la catégorie « Équipe interprofessionnelle ».

Depuis 1991, le Neuro disposait d’un programme de traitement des AVC, mis sur pied par JeanneĚýTeitelbaum et RosaĚýSourial, mais ce n’est qu’après la restructuration des soins cĂ©rĂ©brovasculaires effectuĂ©e par le gouvernement que l’actuelle unitĂ© de soins tertiaires a pu voir le jour.

En 2015, le gouvernement du QuĂ©bec a dĂ©signĂ© le Neuro comme centre de soins tertiaires des AVC. Les centres dĂ©signĂ©s traitent des victimes d’AVC en phase hyperaiguĂ«, c’est-Ă -dire un AVC survenu dans les 10 Ă  12Ěýheures prĂ©cĂ©dant l’arrivĂ©e du patient au centre. De tels soins requièrent de la part de l’équipe un haut degrĂ© d’efficacitĂ© et d’organisation, afin qu’elle soit en mesure de rĂ©aliser des interventions complexes dans un dĂ©lai très serrĂ©. Dans le traitement de l’AVC, chaque minute compte, c’est pourquoi la rapiditĂ© d’intervention a une incidence directe sur l’issue du traitement chez le patient.

L’UnitĂ© neurovasculaire traite des patients victimes de nombreux types d’accidents vasculaires, tels que l’accident ischĂ©mique cĂ©rĂ©bral, l’hĂ©morragie intracĂ©rĂ©brale ou ventriculaire et l’hĂ©morragie sous-arachnoĂŻdienne. Elle compte une Ă©quipe multidisciplinaire formĂ©e de nombreux intervenantsĚý–Ěýinfirmières, neurologues, neurochirurgiens, internistes, intensivistes, physiothĂ©rapeutes, travailleurs sociaux, pharmaciens et autres professionnelsĚý– qui assurent la prise en charge des patients avant, pendant et après leur intervention, afin de leur offrir la meilleure chance possible de guĂ©rison complète.

L’équipe tout entière prend part Ă  l’évaluation du traitement des patients. Tous les matins, des professionnels de chacune des spĂ©cialitĂ©s tiennent un «ĚýcaucusĚý» pour discuter de l’état de chaque patient, des examens rĂ©alisĂ©s et des tâches qui restent Ă  accomplir. Chaque membre de l’équipe offre son expertise, de sorte que cet exercice de collaboration permet d’amĂ©liorer le traitement des patients, selon la DreĚýJeanneĚýTeitelbaum, neurologue et codirectrices du Service de l’AVC aigu du Neuro.

«ĚýL’idĂ©e est venue de RosaĚýSourial, notre infirmière clinicienne, qui est le cĹ“ur et l’âme de l’équipe et du programme de soins des AVCĚý», dit la DreĚýTeitelbaum. «ĚýNous ne pouvions imaginer Ă  quel point cette collaboration allait optimiser nos interventions. J’estime ĂŞtre capable d’effectuer un très bon examen neurologique, mais j’ai aussi constatĂ© que, sans l’apport des physiothĂ©rapeutes, des orthophonistes et des ergothĂ©rapeutes, mes Ă©valuations sont incomplètes. Le soutien du travailleur social est crucial lorsque le patient obtient son congĂ©, de mĂŞme que pour me prĂ©parer Ă  discuter avec les membres de sa famille. Ce travail d’équipe me permet Ă  la fois d’enrichir mes connaissances et de transmettre mon savoir, ce qui a pour effet d’amĂ©liorer Ă©normĂ©ment la qualitĂ© des soins offerts aux patients.Ěý»

La DreĚýTeitelbaum reconnaĂ®t Ă©galement tout le mĂ©rite aux infirmières, qui provenaient de divers horizons au moment de la formation de l’UnitĂ©, enĚý2014. Bon nombre d’entre elles n’avaient jamais Ĺ“uvrĂ© en neurologie, et certaines amorçaient tout juste leur carrière en soins infirmiers, mais elles se sont toutes bien intĂ©grĂ©es pour former une Ă©quipe soudĂ©e affichant une Ă©thique de travail irrĂ©prochable et un grand souci du patient. La DreĚýTeitelbaum mentionne que plusieurs d’entre elles n’hĂ©sitent pas Ă  en faire toujours un peu plus pour veiller au bien-ĂŞtre des patients, comme leur couper les cheveux ou mĂŞme chanter avec eux lorsque le temps le permet.

Les bĂ©nĂ©voles jouent Ă©galement un rĂ´le crucial pour aider les patients Ă  garder le moral, selon la DreĚýTeitelbaum. Les patients victimes d’un AVC sont souvent dĂ©primĂ©s en raison de leur Ă©tat et de l’invaliditĂ© Ă  long terme qui peut s’ensuivre. Elle ajoute que les bĂ©nĂ©voles qui viennent chanter et jouer de la musique apportent beaucoup de joie et de rĂ©confort aux patients, raccourcissant ainsi la durĂ©e de leur convalescence.

«ĚýCette Ă©quipe mĂ©rite ses lettres de noblesse, tout particulièrement grâce Ă  la contribution de RosaĚýSourial, sans qui elle n’existerait probablement pas ou ne serait certainement pas aussi exceptionnelleĚý», affirme la DreĚýTeitelbaum. «ĚýElle me dit souvent que "tous veulent faire du bon travail; il suffit de leur offrir les outils, le soutien, le respect et l’encouragement nĂ©cessaires".Ěý»

est remis à une équipe de professionnels de la santé qui, grâce à sa cohésion, a permis la mise en place et la prestation de services ou de soins au profit des patients. Félicitations à l’Unité neurovasculaire pour cette excellente marque de reconnaissance!

RECEVEZ NOTRE INFOLETTRE

Ěý

Le NeuroĚýłÉČËVRĘÓƵ

Ěý

Le Neuro (L'Institut-HĂ´pital neurologiqueĚýde MontrĂ©al) - un institut de recherche et d’enseignement bilingue de łÉČËVRĘÓƵ, qui offre des soins de haut calibre aux patients - est la pierre angulaire de la Mission en neurosciences du Centre universitaire de santĂ© łÉČËVRĘÓƵ. Nous sommes fiers d’être une institution Killam, soutenue par les fiducies Killam.

Ěý

Ěý

Back to top