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Mes travaux visent à comprendre la formation de la gaine de myéline durant le développement axonal normal. Ces connaissances sont cruciales pour faire la lumière sur des maladies démyélinisantes comme la sclérose en plaques. Les mécanismes à l’origine de la formation de la gaine de myéline restent à déterminer. Mes collègues de laboratoire et moi étudions le mode d’ajout de nouvelles membranes à la myéline en formation, et les mouvements dynamiques de compartiments protéiques, lipidiques et cytoplasmiques. Nous utilisons des protéines de myéline ou des segments axonaux marqués par fluorescence comme marqueurs de référence. Notre approche étudie des cellules vivantes, activement myélinisantes observées directement par microscopie confocale à haute résolution. Nous utilisons aussi le poisson-zèbre transgénique, exprimant la protéine fluorescente verte (GFP) sous le contrôle d’un promoteur spécifique du tissu glial, comme modèle pour étudier la myélinisation in vivo. La GFP est exprimée dans des oligodendrocytes et des cellules de Schwann au moment où le processus de myélinisation commence, ce qui permet d’analyser in vivo des structures myélinisantes en formation. Outre de tenter de comprendre la formation de la myéline, nous utilisons ce modèle pour étudier la remyélinisation après l’ablation au laser d’oligodendrocytes individuels ou après une démyélinisation induite chimiquement. Nos études portent sur des questions cruciales posées depuis longtemps à propos des événements séquentiels qui contrôlent le processus de myélinisation de la perspective gliale et neuronale.