łÉČËVRĘÓƵ

Des nouvelles de nos start-ups

En 2017, łÉČËVRĘÓƵ dans la ville vous a prĂ©sentĂ© plusieurs textes portant sur des start-ups qui ont vu le jour Ă  l’UniversitĂ©. Comme vous avez Ă©tĂ© nombreux Ă  vous y intĂ©resser, nous avons dĂ©cidĂ© d’entreprendre l’annĂ©e en vous donnant des nouvelles de deux d’entre elles, Carbicrete et ORA : deux  entreprises Ă  l’avenir prometteur.

Carbicrete

LancĂ©e en juillet 2016, est une start-up fondĂ©e par des diplĂ´mĂ©s de l’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ : Mehrdad Mahoutian, Chris Stern, Yuri Mytko et Mario Venditti.

Grâce Ă  une technique mise au point par M. Mahoutian pendant ses Ă©tudes Ă  łÉČËVRĘÓƵ, Carbicrete fabrique du bĂ©ton sans ciment, une matière qui gĂ©nère des quantitĂ©s importantes de gaz Ă  effet de serre (GES). Lors de la fabrication du bĂ©ton, Carbicrete injecte du CO2 provenant d’industries qui Ă©mettent de grandes quantitĂ©s de ce GES, ce qui rend le produit très rĂ©sistant.

Depuis l’an dernier, Carbicrete fait équipe avec CO2 Solutions, une entreprise québécoise spécialisée dans la capture du CO2. Grâce à ce partenariat, le CO2 utilisé dans le béton Carbicrete provient désormais des installations de Parachem, un fabricant d’hydrocarbures de l’est de Montréal, dont les produits sont notamment utilisés dans la fabrication du polyester.

« La prochaine étape est de trouver un partenaire qui fabriquera notre béton; on se concentre vraiment là-dessus », dit Chris Stern.

Carbicrete et CO2 solutions figurent également parmi les 23 demi-finalistes du concours , une initiative qui vise à encourager la mise au point de techniques permettant de convertir le CO2 en produit sécuritaire pour l’environnement. En février, les partenaires sauront s’ils se sont qualifiés pour la finale de ce prestigieux concours international.

ORA

ORA, , a elle aussi suscitĂ© beaucoup d’enthousiasme depuis qu’elle vous a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e par łÉČËVRĘÓƵ dans la ville en fĂ©vrier 2017. Au cours de la dernière annĂ©e, cette petite entreprise, qui a dĂ©veloppĂ© une technologie d’écouteurs Ă  base de graphène, a rĂ©ussi Ă  rĂ©colter environ 860 000 dollars dans le cadre d’une campagne de sociofinancement.

« On a vraiment pris notre essor grâce à cette campagne, l’une des 10 campagnes de sociofinancement ayant connu le plus grand succès au Canada », lance fièrement Robert Eric Gaskell, l’un des cofondateurs d’ORA.

Cet engouement s’explique par le fait que le GrapheneQ, un mĂ©lange Ă  base d’oxyde de graphène utilisĂ© dans la fabrication de ces Ă©couteurs, crĂ©e une qualitĂ© de son exceptionnelle. Par consĂ©quent, de nombreuses entreprises privĂ©es s’intĂ©ressent elles aussi Ă  cette technologie mise au point Ă  l’Université łÉČËVRĘÓƵ.

ORA croît désormais sur trois fronts : la fabrication d’écouteurs, la mise au point de composantes pour d’autres fabricants d’écouteurs et la création de haut-parleurs à base de graphène pour les cellulaires et les tablettes.

« Les trois fabricants de cellulaires les plus importants de la planète ont communiqué avec nous afin d’intégrer notre technologie à leurs téléphones. L’un d’eux songe sérieusement à aller de l’avant pour ses modèles de 2019 », précise M. Gaskell.

Afin de poursuivre sur sa lancée, ORA est à la recherche d’investisseurs providentiels et de cadres qui possèdent de l’expérience dans le milieu des affaires et qui sauront piloter sa croissance et l’aider à déployer la pleine mesure de son potentiel.

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