³ÉÈËVRÊÓƵ

Des robots pour encourager la persévérance scolaire

Les robots, c’est bien. Utiliser des robots pour encourager la persévérance scolaire chez des élèves présentant des troubles d’apprentissage ou venant de milieux défavorisés, c’est mieux !
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C’est l’aventure dans laquelle se sont embarqués Dylan Andrianantenaina et ClaudiaÌýBielecki. Ces étudiants de premier cycle à l’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ font partie de la quinzaine d’étudiants qui travaillent cette année avec Fusion Jeunesse, un organisme de bienfaisance qui a comme mission de favoriser la persévérance scolaire au Québec.Ìý
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Pour y arriver, ils utilisent notamment des robots afin d’initier les élèves à la science, à la programmation et aux nouvelles technologies.
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Grâce à l’appui des universités de la région de Montréal, rejoint près de 20 000 jeunes par semaine, dont près de 4000 de communautés autochtones. « ³ÉÈËVRÊÓƵ est un incontournable, affirme Gabriel Bran Lopez, président fondateur de Fusion Jeunesse. En plus de son soutien financier, l’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ offre son savoir-faire grâce au temps qu’investissent ses professeurs et ses étudiants afin d’aider des élèves du primaire et du secondaire. Sans ³ÉÈËVRÊÓƵ, on n’aurait jamais pu se déployer de la sorte. »
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Un bel exemple de travail d’équipe
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Étudiant en génie logiciel à ³ÉÈËVRÊÓƵ, Dylan Andrianantenaina avait de la difficulté à se trouver un emploi à temps partiel dans son domaine. C’est un ami qui lui a parlé de Fusion Jeunesse et il a été séduit par l’occasion d’enseigner à des jeunes tout en étant rémunéré.
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Son expérience de travail s’est échelonnée de septembre 2016 à février 2017. Chaque semaine pendant trois heures, il a initié un groupe d’élèves vivant avec un trouble du spectre de l’autisme à la robotique. Pour Dylan, la transition d’étudiant à professeur a représenté un défi. Mais, petit à petit, grâce à des Legos programmables Mindstorms, ses élèves de l’école secondaire Fernand-Séguin à Candiac, sur la Rive-Sud de Montréal, ont appris à construire un robot et à le programmer afin de suivre des algorithmes simples.
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Tout cela, c’était pour préparer son équipe à la compétition organisée par Robotique FIRST Québec qui se déroulera du 23 au 25 mars 2017 au Complexe sportif Claude-Robillard, à Montréal.
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Malheureusement, les jeunes ne se sont pas qualifiés pour la finale, mais ils ne sont toutefois pas repartis les mains vides lors de la séance de qualification de février dernier. L’équipe de Dylan s’est vu remettre le prix des Valeurs fondamentales, qui récompense l’enthousiasme, le travail d’équipe et le professionnalisme coopératif des élèves.
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« Au début de l’année, ils n’avaient pas confiance en eux. Ils ne pensaient pas qu’ils pouvaient réussir ou remporter quoi que ce soit. Ils sont très fiers d’avoir remporté ce prix », dit Dylan, qui sera arbitre à la compétition de .
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Ça commence jeune
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De son côté, Claudia Bielecki travaille avec un groupe d’enfants âgés de 4 à 5 ans issus de milieux défavorisés à Longueuil. Ses élèves de l’école primaire Paul-de-Maricourt adorent la robotique.
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« Ils sont curieux, raconte Claudia, étudiante de première année en physique. Ils apprennent vite. Pendant que je donne mes instructions, il y en a certains qui fouillent le programme iPad pour essayer de nouvelles commandes. »
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Et ce n’est pas un peu tôt, 4 ans, pour s’initier à la robotique? « C’est vraiment le fun qu’on commence aussi jeune. Ce sera merveilleux de voir ce qu’ils vont être capables de faire plus tard ! », dit celle qui rêve un jour de travailler pour la NASA.
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La Compétition de Robotique FIRST aura lieu pendant la 6e édition du Festival de robotique qui se tiendra du 23 au 25 mars 2017 au Complexe sportif Claude-Robillard, à Montréal.Ìý ÌýÌý
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