La ministre déléguée à l’Économie du Québec , Lucie Lecours, était présente le lundi 8 novembre pour l’inauguration officielle du Laboratoire d’innovation en commerce au détail de l’École Bensadoun, à la Faculté de gestion Desautels. En activité depuis janvier, le Laboratoire a pour objectif de donner un aperçu des recherches et des innovations de pointe, telles que les technologies sans friction, qui façonneront l’avenir du secteur du commerce au détail dans le monde après-pandémie.
Le Laboratoire d’innovation en commerce au détail réunit des étudiants et des acteurs clés du commerce de détail local afin de permettre aux chercheurs et aux étudiants de faire l’essai de nouvelles idées dans un environnement de commerce au détail réel.
« C’est formidable de pouvoir inaugurer tous ensemble ce Laboratoire d’innovation en commerce au détail, a indiqué la principale Suzanne Fortier lundi matin à la conférence de presse. Nous sommes emballés et inspirés par ce laboratoire au cœur du campus. »
Le Laboratoire est le fruit d’un partenariat entre l’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ et le chef de file quĂ©bĂ©cois du commerce de l’accommodation mondial, Alimentation Couche-Tard inc., qui a ouvert un magasin Couche-Tard au rez-de-chaussĂ©e du Pavillon Bronfman, situĂ© au coin des rues Sherbrooke et McTavish. Ă€ l’intĂ©rieur de ce magasin, une section Couche-Tard ConnectĂ© permet aux clients de prendre leurs articles et de repartir sans payer, puisque le paiement est traitĂ© automatiquement par le biais d’une application.
D’autres dignitaires Ă©taient prĂ©sents Ă l’inauguration, notamment Yolande Chan, doyenne de la FacultĂ© de gestion Desautels de łÉČËVRĘÓƵ, Sophie Provencher, vice-prĂ©sidente, opĂ©rations (QuĂ©bec Ouest) d’Alimentation Couche-Tard inc. et Norman Jaskolka, prĂ©sident du conseil d’administration du Groupe Aldo, entreprise fondĂ©e par Aldo Bensadoun, dont l’École porte le nom.
Plus tôt cette année, le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec a financé l’École Bensadoun à hauteur de 5 millions de dollars sur quatre ans, avec une grande partie de cette somme destinée au financement du Laboratoire.
Un centre d’innovation
La ministre Lecours a salué le projet, qui témoigne selon elle de l’innovation de ses concepteurs. Elle a par ailleurs qualifié les étudiants mcgillois associés au projet de chefs d’entreprise de demain.
« C’est un grand jour pour le secteur du commerce au détail du Québec, a affirmé la ministre Lecours. Il s’agit du premier laboratoire au monde dont la mission s’intéresse à la compétitivité des détaillants. Je félicite tous ceux qui ont pris part à cette initiative de s’engager dans la transformation numérique de notre secteur du commerce de détail. »
La ministre a par ailleurs applaudi la synergie entre l’École Bensadoun, Couche-Tard et les étudiants et chercheurs qui tentent de trouver des solutions technologiques aux défis qui attendent le secteur du commerce au détail du Québec, encore fortement ébranlé par les perturbations causées par la pandémie de COVID-19.
« Notre secteur du commerce au détail doit se redéfinir, innover, s’adapter et continuer de faire appel aux nouvelles technologies et au commerce électronique, a soutenu la ministre Lecours. Les comportements et les attentes des clients ont changé. Nous le constatons clairement depuis quelques années, et encore davantage depuis les 20 derniers mois. »
Un « terrain d’essai en temps réel »
Adapter les pratiques commerciales aux nouveaux comportements des clients est un aspect central de la mission du Laboratoire d’innovation en commerce au détail.
« Le Laboratoire est un terrain d’essai en temps réel pour les technologies du commerce au détail qui nous permet de découvrir des solutions innovantes, explique Zahoor Saeed Chughtai, gestionnaire des opérations et des projets du Laboratoire. À titre d’exemple, nous étudions les facteurs qui motivent les choix de consommation des clients dans l’espoir d’amener ces derniers à opter pour des aliments plus sains. Nous avons un autre projet qui consiste à identifier les caractéristiques clés des comportements d’achats des clients afin d’aider les détaillants à mieux prévoir la demande en ces temps incertains. »
M. Chughtai rappelle que depuis le début de la pandémie, moins de consommateurs sortent de chez eux et lorsqu’ils le font, ils passent généralement moins de temps à faire des achats et préfèrent réduire au minimum les contacts physiques. À l’heure actuelle, il est difficile d’estimer dans quelle mesure l’expérience de la COVID-19 influencera les habitudes des consommateurs une fois la pandémie terminée.
« La levée des restrictions et le retour des étudiants sur le campus nous permettront d’analyser des données et de mener des recherches scientifiques afin de mieux comprendre les comportements d’achat particuliers de nos principaux segments de clientèle dans le but ultime d’améliorer leur expérience d’achat globale », soutient M. Chughtai.
Sur la photo : De gauche Ă droite : Lucie Lecours, ministre dĂ©lĂ©guĂ©e Ă l’Économie, gouvernement du QuĂ©bec; Suzanne Fortier, principale et vice-chancelière, UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ; Sophie Provencher, vice-prĂ©sidente, OpĂ©rations, QuĂ©bec Ouest, Alimentation Couche-Tard inc.; Yolande Chan, doyenne, FacultĂ© de gestion Desautels, UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ; et Norman Jaskolka, prĂ©sident du conseil d’administration, Groupe Aldo. (Owen Egan / Joni Dufour)