³ÉÈËVRÊÓƵ

Pour une saine »åé³¾´Ç³¦°ù²¹³Ù¾±e au Canada

À l’approche du scrutin fédéral, des chercheurs de ³ÉÈËVRÊÓƵ dirigent un projet de veille informationnelle dans le but de traquer l’information fausse ou trompeuse et les tentatives d’ingérence étrangère.

La mésinformation et la désinformationÌýconstituent une menace de plus en plus sérieuse pourÌýla tenue d’élections libres et justes, et elles ébranlent les »åé³¾´Ç³¦°ù²¹³Ù¾±es du monde entier.ÌýÀ l’approche de la 44e élection fédérale au Canada,Ìýl’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ et l’Université de Toronto ont lancéÌýleÌýCanadianÌýElectionÌýMisinformationÌýProjectÌýdans le but d’exercer une veille sur ce type d’incidents et de menaces, et d’y réagir.Ìý

L’information fausse ou trompeuseÌý(mésinformation)Ìýse répand comme une traînée de poudre sur le Web, desÌýagentsÌýmal intentionnés ne ménageant pas leurs efforts pourÌýdéformer les faits ou diffuser sciemment de l’information erronéeÌý(désinformation). Sévissant essentiellement en ligne, ces deux phénomènes ont amené la contestation de faits on ne peut plus élémentaires etÌýmis à mal le débat »åé³¾´Ç³¦°ù²¹³Ù¾±que.Ìý

« IlÌýfaut voir la réalité en face : dans l’arène politique contemporaine, l’essentiel du processus »åé³¾´Ç³¦°ù²¹³Ù¾±que s’estÌýtransportéÌýsur le Web, dans une toute nouvelle sphère publique numérique qui s’est révélée vulnérableÌýaux dérivesÌýet à la manipulation », fait observer l’un des chercheurs principaux,ÌýTaylor Owen.Ìý« Pour contrer cette menace, nous devons d’abordÌýcomprendre commentÌýle citoyen canadienÌýs’informeÌýetÌýdéterminerÌýsi la mésinformation et la désinformation, qu’ellesÌýproviennentÌýd’ici ou d’ailleurs, influencentÌýsonÌýcomportementÌýcomme électeur. »Ìý

Taylor OwenÌýest titulaire de laÌýChaireÌýBeaverbrookÌýsur l’éthique, les médias et les communications,ÌýetÌýilÌýdirige le CentreÌýd’étude sur les médias, la technologie et la »åé³¾´Ç³¦°ù²¹³Ù¾±e de l’École de politiques publiques Max-Bell, où il est également professeur agrégé.ÌýIl collabore à ce projet avecÌýPeter Loewen – professeur au Département de science politique de l’Université de Toronto et à l’École des affaires mondiales et des politiques publiquesÌýMunk,Ìýoù il est égalementÌýcodirecteur, Rayonnement mondial,Ìýet directeur du Laboratoire sur les politiques, les élections et la représentation (PEARL) –ÌýetÌýAengus Bridgman,ÌýdoctorantÌýmcgilloisÌýqui étudie le numérique en politique et pilotera le projet sur la mésinformation.Ìý

« La population redoute avec raisonÌýles dangers deÌýla mésinformation etÌýdeÌýla désinformation, surtout dans les moments charnières du processusÌý»åé³¾´Ç³¦°ù²¹³Ù¾±que, affirmeÌýAengus Bridgman.ÌýNotre projet sur la mésinformation dans le contexte de l’élection fédérale, le premier du genre au Canada, s’appuie sur les meilleures techniques de veille médiatique,ÌýdansÌýles médias tant sociaux que traditionnels, assorties de coups de sondeÌýquotidiens dansÌýla populationÌýcanadienne.ÌýNotre équipe au grand completÌýse posera en rempart, déterminée àÌýmettre l’élection canadienne à l’abri des fauteurs de troubles. »Ìý

Après le scrutin, l’équipe du Projet évaluera le rôle qu’ontÌýjoué la mésinformation et la désinformation pendant la campagne électorale.ÌýSi vous désirez suivre ses travaux,Ìýinscrivez-vous ici.Ìý

LeÌýCanadianÌýElectionÌýMisinformationÌýProjectÌýest financé par le Forum des politiques publiques, leÌýProgramme de contributions en matière de citoyenneté numériqueÌýde PatrimoineÌýcanadien et la FondationÌýRossy.ÌýSes partenaires sont la chaîneÌýCPAC,Ìýl’organisme de mobilisation jeunesseÌýApathyÌýisÌýBoring,Ìýle DigitalÌýDemocraciesÌýInstitute de l’UniversitéÌýSimon FraserÌýet l’Institute for Strategic Dialogue.Ìý

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