Photo: Adam Scotti
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Patrick Corrigan aime à répéter que les spectacles doivent être d’envergure à .
Ancien Ă©tudiant du DĂ©partement de musique de łÉČËVRĘÓƵ, l’actuel directeur gĂ©nĂ©ral de la compagnie a grandi Ă Laval. Un tĂ©nor, il comptait faire carrière en art lyrique. Mais après un sĂ©jour au Centre des Arts de Banff et une maĂ®trise en administration, ses prioritĂ©s ont changĂ©.
En poste depuis septembre, Patrick Corrigan compte sur l’engagement philanthropique de la communauté montréalaise. « Les coûts de production augmentent sans cesse et pour maintenir le niveau de qualité élevé à l’Opéra, ça prend une injection de fonds de la part du privé. »
Soucieux de donner la piqûre de l’opéra aux Montréalais, Patrick Corrigan se déclare très satisfait de la présence de sa compagnie dans les réseaux sociaux. « J’aime le côté entrepreneurial de la production artistique », dit celui qui a passé la dernière décennie à la direction de l’Opéra de Victoria en Colombie-Britannique.
Pour célébrer le 375e de Montréal, l’Opéra de Montréal frappe un grand coup avec la présentation de Another Brick in the Wall, une création réalisée à partir de l’œuvre autobiographique de Roger Waters de Pink Floyd. Mise en scène par Dominic Champagne, avec une musique originale de Julien Bilodeau, la nouvelle version lyrique sera à l’affiche de la Place des Arts à compter du 11 mars prochain.
De tels spectacles sont essentiels à la vie culturelle de la métropole. « On se bat tous pour la même cause », résume Simon Gamache, le directeur général de l’Orchestre de chambre .
DĂ©tenteur d’un baccalaurĂ©at et d’une maĂ®trise en musique de łÉČËVRĘÓƵ, Simon Gamache est entrĂ© en poste quelques mois après le dĂ©cès de Yuri Turovsky, le fondateur de I Musici. Septembre 2016, il a dĂ» rebâtir la structure philanthropique de la compagnie. « Grâce Ă l’arrivĂ©e de Jean-Marie Zeitouni, notre nouveau chef, les gens rĂ©pondent très bien », explique-t-il.
Le 18 mai prochain, pour souligner la présentation de l’exposition Chagall au Musée des Beaux-Arts de Montréal, I Musici offre un programme original, Le Bœuf sur le toit, avec des extraits de compositions russes et Charles-Richard Hamelin au piano. « I Musici marie littérature, art visuel et musique, souligne M. Gamache. Notre force réside dans cette multidisciplinarité. »
, de son cĂ´tĂ©, cĂ©lèbre sa 77e saison cette annĂ©e. Ă€ la direction gĂ©nĂ©rale, Marc-Antoine d’Aragon s’est donnĂ© comme mandat d’accroĂ®tre la visibilitĂ© et le rayonnement de cette institution, la plus vieille de sa catĂ©gorie au Canada. DĂ©tenteur d’une maĂ®trise en chant classique de łÉČËVRĘÓƵ et d’un certificat en gestion de l’UQAM, le baryton de 38 ans compte sur une nouvelle gĂ©nĂ©ration de francophones pour soutenir financièrement l’orchestre de rĂ©putation internationale. Quant Ă l’association avec łÉČËVRĘÓƵ, le nouveau directeur la qualifie de « naturelle ». Ă€ surveillerĚý: une collaboration avec l’OpĂ©ra łÉČËVRĘÓƵ pour le printempsĚý2018. Ěý
