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Murray Humphries nommé titulaire de la Chaire de recherche nordique

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 1 November 2016

Les partenaires fondateurs de l’Institut nordique du QuĂ©bec (INQ) dĂ©voilent un premier pan fondamental du projet scientifique de l’Institut en annonçant simultanĂ©ment 3 chaires de recherche consacrĂ©es au Nord en plus d’annoncer le recrutement du directeur de la science et de l’innovation, Louis Fortier.Ěý

Première historique en matière de recherche nordique, les reprĂ©sentants des trois universitĂ©s fondatrices de l’INQ ont annoncĂ© ensemble le financement de 3 chaires de recherches, toutes appuyĂ©es par l’INQ mais rĂ©parties Ă  l’Institut national de la recherche scientifique, l’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ et l’UniversitĂ© Laval.

Ce tour de force confirme la collaboration des partenaires de l’INQ, déterminés à partager leurs connaissances dans une optique de développement durable du Nord en collaboration avec les représentants autochtones.

Symboles d’un large éventail de recherche, les 3 chaires chapeautées par l’INQ couvriront la production d’énergie renouvelable, la préservation de la faune, la sécurité alimentaire et le développement durable du Nord.

L’INRS sera responsable d’évaluer le potentiel géothermique du Nord, dans une optique de réduction des émissions de CO2 et de lutte aux changements climatiques. « La création de cette chaire s’inscrit dans la volonté de l’INRS de contribuer à l’innovation technologique et sociale pour assurer le développement durable du Nord québécois. La géothermie représente une des solutions d’avenir en matière d’énergies propres. Les travaux de la chaire s’inscriront également dans un programme visant l’intégration de sources diversifiées d’énergie dans les projets de développement nordique. Expert reconnu en hydrogéologie, le titulaire Jasmin Raymond jouera un rôle de leader dans l’expansion de cette filière et la formation d’une main-d’œuvre spécialisée », a déclaré le recteur par intérim de l’INRS, Claude Arbour.

« L’accès à des sources d’énergie propres et abordables au nord du 49e parallèle constitue un enjeu essentiel au développement des communautés autochtones et des entreprises nordiques. La sécurité alimentaire et le développement minéral en dépendent. La filière géothermique offre une opportunité de production de chaleur à partir de sources locales pour diminuer la consommation des combustibles fossiles », a indiqué Jasmin Raymond.

L’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ approfondira pour sa part les consĂ©quences des changements climatiques sur le maintien de la faune, en lien Ă©troit avec l’étude de la sĂ©curitĂ© alimentaire traditionnelle des populations autochtones.

« Au nom de łÉČËVRĘÓƵ, je suis très fier que l’un de nos plus brillants biologistes de la faune rejoigne la direction de la collaboration interuniversitaire et intersectorielle unique au sein de l’INQ pour le mieux-ĂŞtre de la faune et des collectivitĂ©s nordiques. Les recherches du professeur Humphries sont au confluent du dĂ©veloppement Ă©conomique, de la protection de l’environnement et des pratiques culturellesĚý: un espace oĂą sont prises certaines des dĂ©cisions politiques les plus dĂ©cisives » a soulignĂ© la vice-principale Ă  la recherche et Ă  l’innovation de l’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ, Rosie Goldstein.

« Je suis reconnaissant envers l’Institut nordique du QuĂ©bec de me donner l’occasion de situer ma recherche sur la biologie de la faune et les systèmes alimentaires traditionnels dans le paysage du dĂ©veloppement durable. Cela fait une dizaine d’annĂ©es que j’étudie la faune, les systèmes alimentaires et les changements climatiques dans le nord du QuĂ©bec et du Canada. L’INQ est le partenaire idĂ©al parce qu’il crĂ©e des ponts entre la recherche nordique, les enjeux locaux et le dĂ©veloppement Ă©conomique », a fait valoir Murray M. Humphries.Ěý

L’Université Laval se consacrera quant à elle au développement durable du Nord afin d’éclairer la prise de décision des gouvernements provincial et fédéral, des municipalités, des Cris, Naskapis, Innus et Inuits. « Le chercheur Thierry Rodon continuera de partager tout le savoir acquis avec brio au fil des ans en matière de pratiques exemplaires à mettre en place pour répondre aux impératifs d’un développement nordique durable », a mis en relief le recteur de l’Université Laval, Denis Brière.

Pour le chercheur Thierry Rodon, les travaux de la chaire modifieront notre perception du développement nordique. « On associe trop souvent le développement durable du Nord à la protection de l’environnement et à la pérennité de l’exploitation des ressources. Nous nous efforçons d’adopter une perspective plus holistique du développement durable en mettant les communautés humaines du Nord au cœur de ce concept. En terme pratique, cela veut dire repenser le développement pour qu’il bénéficie aux communautés du Nord et qu’il contribue à leur pérennité. »

Afin de superviser le dĂ©ploiement de sa stratĂ©gie de recherche, l’INQ a Ă©galement annoncĂ© la nomination du directeur de la science et de l’innovation, Louis Fortier. Fondateur de QuĂ©bec-OcĂ©an, directeur scientifique du rĂ©seau ArcticNet, ocĂ©anographe de renommĂ©e internationale et professeur en biologie Ă  l’UniversitĂ© Laval, Louis Fortier insufflera une expertise indĂ©niable Ă  l’INQ.Ěý

En plus d’agir comme responsable du brise-glace de recherche canadien Amundsen, Louis Fortier est directeur scientifique de l’unité mixte internationale Takuvik. Impliqué depuis des décennies dans la recherche nordique de tous les horizons, il sera à même de cristalliser au sein de l’INQ l’expertise de pointe des nombreux chercheurs québécois actifs sur le territoire nordique depuis plus d’un demi-siècle.

« Plan Nord du QuĂ©bec ; Vision des Premiers ministres des territoires nordiques sur la recherche ; StratĂ©gie du Nord du Canada ; Partenariat USA-Canada en Leadership ArctiqueĚý: le mandat de l’institut d’appuyer la prise de dĂ©cision dans le Nord se prĂ©cise et s’accroit rapidement. Les dĂ©fis sont Ă©normes, mais les vents sont favorables », a conclu Louis Fortier.

Ă€ propos des 3 chaires

L’INQ chapeautera 3 chaires de recherche, soit la Chaire de recherche sur le potentiel gĂ©othermique du Nord (Jasmin Raymond, INRS), la Chaire de recherche sur la prĂ©servation de la faune et l’étude des systèmes alimentaires traditionnels (Murray Humphries, UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ) et la Chaire de recherche sur le dĂ©veloppement durable du Nord (Thierry Rodon, UniversitĂ© Laval).

À propos de l’Institut nordique du Québec

La vision dont s’est dotĂ© l’INQ reflète la volontĂ© et la dĂ©termination des partenaires de dĂ©velopper un Nord durable en se basant sur les fondements de la connaissance. S’appuyant sur l’intĂ©gration de la connaissance scientifique et du savoir des communautĂ©s, incluant les savoirs autochtones, en partenariat avec les secteurs public et privĂ©, dĂ©velopper un Arctique canadien et un Nord du QuĂ©bec pour les gĂ©nĂ©rations Ă  venirĚý: Ă©nergĂ©tiquement propres ; aux Ă©cosystèmes sains ; aux infrastructures viables ; Ă©conomiquement prospères ; aux cultures vivantes ; et dotĂ©s de systèmes d’éducation et de santĂ© adaptĂ©s.

À propos de l’Institut national de la recherche scientifique

L’INRS est une universitĂ© de recherche et de formation aux 2e et 3e cycles. Première universitĂ© canadienne pour son intensitĂ© en recherche dans sa catĂ©gorie (subvention moyenne par professeur), l’INRS rassemble quelque 150 professeurs et près de 700 Ă©tudiants et stagiaires postdoctoraux rĂ©partis dans quatre centres Ă  MontrĂ©al, Ă  QuĂ©bec, Ă  Laval et Ă  Varennes. Actives en recherche fondamentale, essentielle Ă  l’avancement de la science au QuĂ©bec et sur l’échiquier international, les Ă©quipes de recherche de l’INRS jouent un rĂ´le clĂ© dans le dĂ©veloppement de solutions concrètes aux prĂ©occupations de notre sociĂ©tĂ©. Ěý

Ă€ propos de l’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ

FondĂ©e en 1821 Ă  MontrĂ©al, l’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ est une institution canadienne de premier plan. Deux campus, onze facultĂ©s, onze Ă©coles professionnelles, 300 programmes d’études et quelque 40 000 Ă©tudiants, dont plus de 9 400 sont inscrits aux cycles supĂ©rieurs. łÉČËVRĘÓƵ attire des Ă©tudiants de plus de 150 pays des cinq continents, et cette cohorte forme bon an mal an environ 27Ěý% du corps Ă©tudiant. Plus de la moitiĂ© des Ă©tudiants de łÉČËVRĘÓƵ ont une langue maternelle autre que l’anglais, et plus de 20Ěý% sont francophones.

À propos de l’Université Laval

SituĂ©e Ă  QuĂ©bec, ville du patrimoine mondial, l’UniversitĂ© Laval est la première universitĂ© francophone d’AmĂ©rique du Nord. Elle fait partie des plus importantes universitĂ©s de recherche au Canada, se classant au 6e rang avec des fonds de 325ĚýM$ allouĂ©s Ă  la recherche l’an dernier. L’UniversitĂ© Laval compte plus de 9 370 employĂ©s, incluant 3 685 professeurs, chargĂ©s de cours et autres membres du personnel enseignant et de recherche qui partagent leur savoir avec plus de 42 500 Ă©tudiants, dont plus de 25Ěý% sont inscrits aux cycles supĂ©rieurs. En 2014, l’UniversitĂ© Laval a obtenu l’accrĂ©ditation STARS en se classant 1re au Canada et 9e au monde en dĂ©veloppement durable. En 2015, elle est devenue la première universitĂ© carboneutre sur une base volontaire au Canada. Ă€ ce jour, elle compte plus de 277 000 diplĂ´mĂ©s Ă  travers le monde.

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