Steven Mithen est titulaire d’un baccalauréat en préhistoire et en archéologie de l’Université de Sheffield, d’une maîtrise en informatique biologique de l’Université York et d’un doctorat en archéologie de l’Université de Cambridge. De 1987 à 1992, il est chercheur à Trinity Hall, puis chargé de cours en archéologie à l’Université de Cambridge. Lors de son passage à cette université, Steven Mithen fouille les sites préhistoriques de l’ouest de l’archipel des Hébrides en Écosse et en Jordanie du Sud. Son intérêt pour le comportement des chasseurs-cueilleurs de la préhistoire et les ancêtres des humains – et plus particulièrement l’évolution de l’esprit, de l’intelligence et du langage – prend source dans les données archéologiques.
Steven Mithen est engagé par l’Université de Reading où il passe de chargé de cours principal à maître de conférences, puis à professeur du début de la préhistoire, en 2000. Cette même année, il devient le premier directeur de l’École des sciences humaines et environnementales. Il conserve ce poste jusqu’en août 2008, où il est nommé doyen de la Faculté des sciences.
En 2010, Steven Mithen est nommé vice-chancelier adjoint à l’internalisation, puis vice-chancelier adjoint à la recherche en 2014. Entre 2014 et 2018, il occupe aussi le poste de vice‑chancelier. En 2018, il termine ses mandats de gestion et retourne au Département d’archéologie comme professeur du début de la préhistoire.
Les livres écrits par l’archéologue comprennent The Prehistory of the Mind, After the Ice: A Global Human History, The Singing Neanderthals et Thirst: Water and Power in the Ancient World.
Steven Mithen a prononcĂ© la confĂ©rence Beatty intitulĂ©e Becoming Human: The Evolution of Mind and Language (Le devenir humain : l’évolution de l’esprit et du langage) le 20 octobre 1999. Cet Ă©vĂ©nement a eu lieu dans le cadre d’une sĂ©rie de confĂ©rences Beatty organisĂ©e par l’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ se dĂ©roulant sur un mois. IntitulĂ© « Singes ou anges? », cet Ă©vĂ©nement du millĂ©naire avait pour objectif d’explorer la façon dont les thĂ©ories de l’évolution servent de base aux nouveaux traitements mĂ©dicaux. Eugenie Scott et Paul Ewald ont respectivement prononcĂ© la première et la deuxième confĂ©rence.
Image: Steven Mithen