³ÉÈËVRÊÓƵ

Lait d’amande, d’avoine, de coco, de riz, de macadamia… Il n’y a jamais eu autant d’options pour remplacer le lait de vache sur les tablettes d’épicerie. Mais laquelle a l'empreinte environnementale la plus faible ?

Parmi toutes ces options, «Ìýchacune a ses avantages et ses inconvénients. Et quelques-unes se rapprochent du lait de vacheÌý», Vijaya Raghavan, professeur à la faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement de l’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ, . En 2017, M.ÌýRaghavan a mené une étude qui montre que, d’un point de vue nutritionnel, le lait de soya remporte la palme, comparativement aux autres laits végétaux.

En général, les boissons à base de plantes ont un impact environnemental plus faible que le lait de vache - mais toutes les boissons végétales ne se valent pas.
ÌýÌý

Par exemple, le soya et l’avoine utilisés dans les boissons végétales sont, la plupart du temps, cultivés au Canada.

Mais ce n’est pas le cas des amandes, dont la culture demande beaucoup d’eau, et sur des terres qui, souvent, en manquent.ÌýDe même, le lait de riz arrive en tête des boissons végétales en matière d’émissions de gaz à effet de serre, et juste derrière, le lait d’amande pour sa consommation d’eau, selon les données de Our World in Data, un site web supervisé par l’Université d’Oxford.

Et les boissons au coco ou aux noix de cajou posent problème, puisque ces cultures peuvent favoriser la déforestation en Asie

Ìý

Par ailleurs, les cultures de noix de coco et de cajou peuvent encourager la déforestation en Asie.

Les autres facteurs à prendre en compte sont le transport, l'emballage, la distribution et même l'arôme (les boissons aromatisées au chocolat utilisent des fèves de cacao, qui posent leurs propres problèmes environnementaux).

En fin de compte, les experts affirment que les boissons produites localement et non réfrigérées, fabriquées à partir d'ingrédients cultivés localement - comme l'avoine et le soja - auront l'impact le plus faible.ÌýÌýÌýÌýÌýÌýÌý

ÌýÌý