łÉČËVRĘÓƵ

Célébrer les moments marquants avec les apprenant.e.s autochtones et non autochtones

Google Code for Remarketing Tag - Bloom

Juin, c’est le mois des cérémonies et des commémorations : nombre d’étudiant.e.s ont terminé ou termineront bientôt leurs études, et la collation des grades, qui réunit les membres de la communauté universitaire et les familles des apprenant.e.s pour célébrer ce jalon important de la vie, est toujours une occasion spéciale. Au Canada, le mois de juin revêt une importance toute particulière puisqu’il marque le Mois national de l’histoire autochtone, qui honore la diversité et la riche histoire des peuples des Premières Nations, des Inuits et des Métis dont les territoires ancestraux ont été colonisés par des gens venus d’Europe et d’ailleurs. Au solstice d’été, le 21 juin, la Journée nationale des peuples autochtones nous invite à nous joindre à ces peuples pour célébrer leur culture et leur patrimoine.

VoilĂ  deux types de moments marquants qui se rejoignent dans les collations des grades Ă  łÉČËVRĘÓƵ : Autochtones et non-Autochtones, Ă  l’appel de leur nom, traversent fièrement la scène sous les acclamations de leurs proches, de leurs ami.e.s, de leurs mentor.e.s et de membres du personnel de l’UniversitĂ©. Ce jour-lĂ , nos diplĂ´mĂ©.e.s autochtones portent fièrement leur Ă©charpe; quant Ă  moi, assise sur la scène en tenue d’apparat, je sens l’excitation, mais aussi la nervositĂ© des apprenant.e.s. Le nouveau programme a ouvert des portes qui mèneront Ă  des possibilitĂ©s et des dĂ©fis encore inconnus pour chaque diplomĂ©.e.

Apprenantes et apprenants font partie d’une vaste communauté de camarades, d’ancien.ne.s, de proches et d’ami.e.s. Comme le rappelait l’aîné Otsi’tsaken:ra (Charlie Patton) aux membres des corps étudiant et professoral à la cérémonie de remise d’écharpe du printemps 2023, « lorsqu’on met en contact de grands esprits, on peut prendre de bonnes décisions ».

Comme me l’ont appris mes lectures et mes collègues, l’apprentissage continu est une croyance fondamentale des Anishinaabe qui vivent sur le territoire aujourd’hui appelé Canada. Les apprentissages se font non seulement grâce aux enseignements des aînés, mais aussi par l’expérience globale des communautés. En effet, l’apprentissage continu, sous son meilleur jour, ne se limite pas à une suite d’actes distincts d’enseignement et d’apprentissage, mais se manifeste plutôt comme un désir d’amélioration à l’avantage de toute la société. Chaque fois qu’une personne reçoit son diplôme, le monde gagne un nouveau talent pour s’attaquer aux problèmes complexes de cette société et améliorer la vie de tous et toutes.

C’est pourquoi, en cette saison de célébration, je vous souhaite « d’entrer en contact avec de grands esprits »!


Voir tous les articles « Le mot de la doyenne » →

Back to top