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Mon programme de recherche vise à comprendre la base du cerveau dans les comportements humains complexes, en se concentrant particulièrement sur les fonctions exécutées par le lobe frontal ainsi que la prise de décision. J'utilise une approche par laquelle j'identifie des processus nécessistant des composantes qui sont simples issues de comportements complexes, puis j'associe ces processus simplifiés avec la région du cerveau en cause, majoritairement à l'aide d'études comportementales de patients ayant souffert d'une lésion focale au cerveau.
Ces travaux m'ont mené à m'intéresser au cortex préfrontal et plus particulièrement aux cortex orbitofrontal et médial. Les cortex préfrontaux ventral et médial sont des régions du cerveau qui sont très peu comprises et qui semblent jouer des rôles majeurs pour tracer la valeur de choix potentiels, et pour optimiser les performances qui sont en cours, particulièrement dans les contextes qui sont demandant au point de vue cognitif etÌý qui changent rapidement. Ces régions du cerveau sont également impliquées dans les fonctions sociales, émotionnelles et autonomes. L'étude des composantes du processus de la prise de décision est pertinente pour l'intégration de la compréhension des rôles de ces régions du cerveau dans ces différents aspects du comportement, ce qui est activement étudié dans mon laboratoire,Ìýencore une fois grâce à des participants ayant eu une lésion dans la région préfrontale du cerveau.
Le but premier du programme de recherche est de mettre en évidence les systèmes neuronaux pour la prise de décision, la motivation et l'auto-contrôle, tous des aspects du comportement qui sont peu compris et qui sont le plus souvent perturbés dans plusieurs maladies neurologiques et psychiatriques. Parce que ce travail est mené chez des sujets humains, il a un potentiel d'application immédiate. Mon laboratoire travail sur plusieurs projets de recherche qui peuvent être facilement appliqués aux patients, incluant des projets avec des personnes souffrant de sclérose en plaques, VIH, dépendance ou d'obésité, ou qui ont souffert d'un AVC.
La recherche sur la prise de décision est pertinente afin de comprendre un large éventail de comportement humain comme l'auto-contrôle, l'impulsivité, les choix économiques, et les interactions sociales comme le marchandage (bargaining), voter, et résoudre des dilemne éthiques. Mon laboratoire collabore avec différents départements de ³ÉÈËVRÊÓƵ : psychologie, gestion, kinésiologie et sciences politiques afin d'étudier divers comportements.
Lesley Fellows, MD CM, DPhil
Axes de recherche
La prise de décision dans le cerveau humain
Nous prenons fréquemment desÌýdécisions, grandes ou petites, mais nous ne savons que très peu sur les processus du cerveau en lien avec ces décisions. Quels mécanismes du cerveau nous permettent de calculer la valeur des options disponibles, et comment peser cette valeur contre les coûts (comme le temps et l'effort) dans le cours d'une action particulière?Ìý Cette recherche aidera à répondre à ces questions en examinant comment des régions spécifiques des lobes frontaux du cerveau sont impliquées dans la construction d'une décision. Ce travail est réalisé grâce à la participation de patients ayant soufferts d'une blessure à une région spécifique des lobes frontaux et permet une meilleure compréhension à savoir pourquoi ces patients ont des problèmes de motivation, jugement, et de prise de décision dans leur vie de tous les jours. De plus, cette recherche a des implications pour la compréhension de la base du cerveau dans des conditions psychiatriques communes qui sont caractérisées par des mauvaises décisions, comme la dépendance à de la drogue.
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Les décisions politiques et le cerveau
Ce projet de recherche interdisciplinaire vise à comprendre le rôle du cerveau dans les choix de nature politique : comme sur les politiques à adopter, le groupe politique à choisir, et voter. Nous voulons déterminer si les mêmes systèmes neuronaux important pour les choix de nature économique sont les mêmes dans un contexte politique. En collaboration avec Elisabeth Gidengil et Dietland Stolle, du Centre pour l'étude de la citoyenneté démocratique, Dépt. des sciences politiques de l'UniversitéÌý³ÉÈËVRÊÓƵ.
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Dysfonctionnement exécutif dans des conditions médicales causant des effets diffus sur la fonctionnement du cerveau
Les fonctions exécutives sont parmi les processus les plus complexes supportés par le cerveau. Souvent liées aux lobes frontaux, ces fonctions sont basées sur un réseau d'interactions extensif. Cela explique probablement pourquoi ces processus sont si fréquemment affectés par des conditions médicales dégradant la fonctionnalité du cerveau, comme dans les cas de sclérose en plaques, maladie de Parkinson ou d'infection au VIH de longue durée. Plusieurs projets de recherche en cours dans ces populations visent à comprendre comment améliorer les mesures de fonctions cognitives et exécutives, et pour approfondir notre compréhension des mécanismes en liens avec ces déficiences.ÌýEn collaboration avecÌýÌýetÌý.
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Le contrôle des mouvements et la prise de décision
Lorsque nous bougeons pour atteindre un but, nous ajustons nos mouvements pour minimiser les erreurs, et optimiser les succès et récompenses obtenues. Cet axe de recherche vise à comprendreÌýles mécanismes neuronaux qui nous permettent de choisir, guider et ajuster nos mouvements lors de la prise de décision. Ces questions sont testés avec l'aide de patients qui ont une lésion aux lobes frontaux et aux ganglions de la base.
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