Les sciences quantitatives du vivant (SQV) consistent à appliquer des concepts mathématiques et computationnels ainsi que d’autres méthodes quantitatives pour étudier les systèmes biologiques à toutes les échelles, de la molécule à l’environnement. Cette discipline s’inscrit dans un champ de recherche en plein essor qui regroupe différentes spécialisations, notamment la biologie des systèmes, la bioinformatique, la biophysique, l’informatique de la médecine, les mathématiques appliquées à la biologie, ainsi que la biologie, la pharmacologie et la neuroscience computationnelles.
Les chercheurs et les chercheurs en SQV reconnaissent que les questions les plus complexes soulevées en biologie, en médecine et en sciences de l’environnement ne trouveront pas réponse sans une approche parfaitement interdisciplinaire qui fait avancer le champ rapidement grandissant des sciences de la vie.
Le , piloté par l’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ (Études interfaculté), a été approuvé en 2018. La Pre Celia Greenwood en est la première directrice. Les doctorantes et doctorants y travaillent sur des problèmes de recherche qui touchent à de nombreux domaines des sciences de la vie. Ce programme est idéal pour les étudiantes et étudiants qui travaillent avec des membres du Centre Ludmer. Par exemple, Selin Jessa (Ph. D., 2023), qui a été encadrée par la Pre Claudia Kleinman, a créé une ressource sur l’expression des gènes du développement pour différents types cellulaires du cerveau. Tianyuan Lu (Ph. D., 2002), encadrée par la Pre Celia Greenwood, a quant à elle estimé l’impact des scores de risque génétique sur plusieurs traits, notamment sur le trouble dépressif et les maladies psychiatriques.