1 M$ pour l’innovation agroalimentaire à ³ÉÈËVRÊÓƵ
Le budget déposé récemment à Québec comporte un nouveau poste très important pour la recherche à l’UniversitéÌý³ÉÈËVRÊÓƵ.
En effet, la province a alloué 1Ìýmillion de dollars par année pendant cinq ans à la création du Réseau d’innovation agroalimentaire de l’UniversitéÌý³ÉÈËVRÊÓƵ (RIAM). Ce consortium est dirigé par la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement et le Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ), en collaboration avec le Centre de recherche et de développement d’Agriculture et Agroalimentaire Canada à Saint‑Hyacinthe et d’autres universités. Le Centre de partenariat avec les entreprises de l’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ (MUBEC) a joué un rôle clé dans la constitution de ce réseau.
«ÌýL’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ remercie le gouvernement du Québec pour cet appuiÌý», se réjouit RosieÌýGoldstein, vice-principale à la recherche et aux relations internationales. «ÌýLe RIAM assurera l’adéquation entre les axes de recherche et d’innovation de ³ÉÈËVRÊÓƵ, et les politiques des pouvoirs publics et de l’industrie en matière d’agrinégoce. De plus, ce réseau encouragera l’entrepreneuriat scientifique, le développement des talents et la commercialisation. Je tiens à féliciter la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement, le MUBEC et le Bureau de la recherche subventionnée pour cette belle réussite.Ìý»
De plus en plus, les consommateurs recherchent des produits alimentaires peu transformés, exempts d’agent de conservation et qui se conservent plus longtemps. Le consortium travaillera notamment à la satisfaction de ces besoins. Son objectif à court termeÌý: allonger la durée de conservation au moyen d’ingrédients naturels dans une optique de rentabilité. Certains ingrédients naturelsÌý– extraits et huiles essentielles de plantes, enzymes, peptides, bactériophages et ingrédients fermentésÌý– peuvent remplacer les agents de conservation synthétiques grâce à leurs propriétés antimicrobiennes. L’autre volet de cette collaboration est, d’une part, l’élaboration d’outils qui permettront de mettre en correspondance le profil chimique des ingrédients naturels et leurs propriétés antimicrobiennes et antioxydantes, et, d’autre part, la conception d’emballages antimicrobiens et antioxydants, comestibles ou non.
Par cette initiative, on souhaite stimuler l’innovation industrielle grâce à des projets de recherche concertée qui vont dans le sens des priorités ainsi que des besoins des membres du CTAQ et augmentent la compétitivité du secteur agroalimentaire québécois sur l’échiquier mondial.
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