Expertes : Journée internationale des femmes et des filles de science | 11 février
La Journée internationale des femmes et des filles de science, célébrée chaque année le 11 février, a été adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU afin de promouvoir l'accès et la participation pleine et équitable des femmes et des filles à la science. Cette journée permet de rappeler que les femmes et les filles jouent un rôle essentiel dans la communauté scientifique et technologique et que leur participation doit être renforcée. La célébration est menée par l'UNESCO et ONU-Femmes, en collaboration avec des institutions et des partenaires de la société civile qui promeuvent l'accès des femmes et des filles à la science ainsi que leur participation à la science. ()ÌýÌý
Voici des expertes de l’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ qui peuvent s’exprimer à ce sujet :ÌýÌý
, professeure agrégée, Département de physiqueÌýÌý
«Les femmes et les jeunes filles font des découvertes à fort impact dans le domaine scientifique depuis de nombreuses décennies (et même plus). Les récents prix Nobel en chimie et en physique témoignent de l'importance de ces contributions. Pourtant, des défis tant structurels que culturels subsistent. L'engagement de la communauté internationale en faveur de la science et de l'égalité des genres est crucial pour poursuivre le développement de ces talents. Je suis ravie d'être une femme de science, et je suis profondément engagée dans la formation de la prochaine génération de femmes scientifiques qui innoveront en physique et en astrophysique ».Ìý
Daryl Haggard est professeure agrégée de physique au sein de l'Institut spatial ³ÉÈËVRÊÓƵ. Elle est membre du Nouveau Collège de la Société royale du Canada et titulaire d'une chaire de recherche du Canada en astrophysique multi-messagers. Ìý
daryl.haggard [at] mcgill.ca (anglais)ÌýÌý
, professeure titulaire, École d'informatiqueÌý
« L'écart entre les genres en informatique persiste. En Amérique du Nord, seulement 20,6 % des baccalauréats en informatique sont décernés à des femmes. Pourtant, l'avenir est numérique. Accroître la participation des femmes en informatique est non seulement vital pour notre économie afin de répondre à la demande croissante d'emplois en technologie de l'information, mais aussi pour notre société en général. Je suis fière qu'à ³ÉÈËVRÊÓƵ, nous ayons aujourd'hui plus de 37 % de femmes qui se spécialisent en informatique. Nous y sommes parvenus en supprimant les barrières à l'entrée et en donnant à chaque étudiant la possibilité de s'initier à l'informatique grâce à notre très populaire série de cours d'introduction à la programmation. Bien que de nombreuses barrières existent encore, cela me donne l'espoir que nous avançons dans la bonne direction et que notre prochaine génération d'étudiants remodèlera l'informatique et, plus largement, son impact sur notre société ».Ìý
Brigitte Pientka est professeure titulaire à l’École d’informatique à l’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ. Ses recherches portent sur les fondements des langages de programmation pour construire des logiciels fiables et sûrs. Elle est également la co-présidente des affaires de premier cycle de l'école d'informatique et une championne passionnée des femmes et plus généralement des groupes sous-représentés en informatique.ÌýÌý
brigitte.pientka [at] mcgill.ca (anglais)ÌýÌýÌý
Alanna Watt, professeure agrégée, Département de biologieÌý
« En biologie et en neurosciences, les femmes représentent au moins la moitié de notre population étudiante, ce qui montre que les filles et les femmes sont intéressées par ces domaines ! Pourtant, à mesure que l'on progresse dans une carrière scientifique, la proportion de femmes diminue. Les raisons de cet écart entre les genres sont complexes, mais nous avons pu en comprendre les causes en l'étudiant scientifiquement. Je suis encouragée par les mesures proactives et fondées sur des preuves prises par les universités et les organismes de financement canadiens pour promouvoir la diversité et l'inclusion dans les sciences. Je crois fermement que l'écart entre les sexes dans le domaine des sciences est un problème soluble ».Ìý
Alanna Watt est professeure agrégée au département de biologie de l'Université ³ÉÈËVRÊÓƵ. Elle a créé son propre laboratoire à ³ÉÈËVRÊÓƵ en 2011, en se concentrant sur le développement et la plasticité cérébelleuse à la fois dans les cerveaux sains et dans les modèles animaux de maladies.ÌýÌýÌýÌý
alanna.watt [at] mcgill.ca (anglais)ÌýÌý
Nathalie Tufenkji, professeure titulaire, Département de génie chimique, Chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur les biocolloïdes et les surfacesÌý
« Sur la question de l'égalité des sexes en sciences et en génie, l'aiguille bouge trop lentement. Nous devons prendre des mesures à tous les niveaux d'éducation pour permettre à un plus grand nombre de filles et de femmes de participer à ces domaines. Chacun d'entre nous peut contribuer à faire participer davantage de filles et de femmes aux sciences et à l'ingénierie ».Ìý
Nathalie Tufenkji est professeure au Département de génie chimique et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les biocolloïdes et les surfaces. Elle est la chercheuse principale du Laboratoire des biocolloïdes et des surfaces de l'Université ³ÉÈËVRÊÓƵ.
nathalie.tufenkji [at] mcgill.ca (anglais, français)ÌýÌý
Audrey Moores, professeure agrégée, Département de chimieÌýÌý
« Il est bien reconnu que les femmes représentent moins de diplômés que les hommes dans un certain nombre de domaines des STIM, mais des données récentes provenant du Canada et portant sur le cheminement de carrière 10 ans après l'obtention du diplôme indiquent que l'attrition des femmes est plus importante que celle des hommes dans ces carrières. Cet écart explique en partie le fossé entre les genres que nous constatons dans les salaires, car les salaires dans les emplois en STIM sont généralement plus élevés que la moyenne. Cette situation est encore plus préoccupante lorsque l'on sait que les emplois en STIM sont au cÅ“ur de la révolution de la durabilité nécessaire pour lutter contre le changement climatique. Les données de l'ONU montrent que les femmes sont susceptibles d'être plus touchées par les effets négatifs des changements climatiques que les hommes, et pourtant elles sont plus susceptibles d'être exclues de la solution. Nous avons la responsabilité de plaider, de tendre la main et d'encadrer ceux qui nous entourent pour réduire cet écart, mais une action politique forte est également nécessaire pour voir un changement significatif ».Ìý
Audrey Moores est professeure agrégée au Département de chimie de l'Université ³ÉÈËVRÊÓƵ. Depuis 2007, son groupe de recherche travaille à la croisée des chemins entre les domaines de la science des nanoparticules, de la chimie des matériaux, de la chimie de coordination et de la synthèse organique.ÌýÌýÌýÌý
audrey.moores [at] mcgill.ca (anglais, français)Ìý
Ìý