³ÉÈËVRÊÓƵ

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L'immunité peut limiter la progression du cancer

L’immunothérapie du cancer, fruit d’avancées relativement récentes en oncologie, vise à renforcer la capacité du système immunitaire de s’attaquer aux cellules cancéreuses. Jusqu’à maintenant, les recherches dans le domaine ont porté sur la mise au point de vaccins anticancéreux ou la production de cellules spécialisées, appelées lymphocytes, capables de fixer des protéines fabriquées par les cellules cancéreuses, mais non par les cellules saines

publiée dans la revue Immunity et menée par la PreÌýMayaÌýSaleh, chercheuse-boursière William Dawson et professeure agrégée au Département de médecine de la Faculté de médecine de l’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ, démontre que le système immunitaire naturel du corps peut détecter la présence du cancer et limiter sa progression.

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 16 September 2015

«ÌýJusqu’ici, on a cherché comment stimuler l’immunité acquise, ou spécifique, de façon à éliminer les tumeurs, explique la PreÌýSaleh, également directrice du programme sur l’inflammation et le cancer à l’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ. À l’opposé de cette forme d’immunité très ciblée, qui peut être propre à chaque patient et à chaque type de cancer, nos recherches montrent que l’immunité naturelle – une sorte de vigie globale des tissus qui repère les signaux de danger comme ceux produits par une tumeur – peut également servir dans le cadre d’une immunothérapie plus générale contre le cancer.Ìý»

En étudiant des souris dépourvues de certains éléments de l’immunité naturelle, les chercheurs ont découvert que le cancer colorectal se propageait au foie de façon plus agressive que chez les souris au système immunitaire intact. Ces résultats portaient à croire que l’immunité naturelle restreint la propagation du cancer. L’équipe a ensuite pu identifier le récepteur (Nlrp3) et la cytokine effectrice (IL-18) qui activent, dans les cellules tueuses naturelles, le mécanisme d’attaque des tumeurs.

L’identification de ce récepteur du système immunitaire naturel et du mécanisme par lequel il orchestre la destruction des cellules tumorales pourrait s’avérer importante dans l’évolution de l’immunothérapie du cancer, ouvrant la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques d’élimination des tumeurs fondées sur ce processus.

L’étude a été financée par les IRSC et le FRQS.

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