Une bonne capacité cardiorespiratoire contribue à protéger la mémoire contre les effets néfastes du manque de sommeil
Lorsque nous sommes en déficit de sommeil, il est possible que nous ayons plus de difficulté à retenir de l’information. Cependant, pour ceux d’entre nous qui ont une bonne capacité cardiorespiratoire, la mémoire pourrait être moins affectée par les effets de l’insuffisance de sommeil, selon une étude récente de l’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ parue dans la revue Medicine & Science in Sports & Exercise. Menée par Marc Roig, professeur agrégé à l’École de physiothérapie et d’ergothérapie, et l’équipe du , l’étude révèle que la mémoire des personnes en bonne condition physique résiste mieux aux effets néfastes du manque de sommeil.
Les participant(e)s à l’étude ont été privé(e)s de sommeil pendant 30 heures, après quoi on leur a demandé de regarder une série de 150 images. Quatre jours plus tard, les participant(e)s peinaient à se souvenir des images comparativement au groupe témoin. Par conséquent, le fait de ne pas avoir dormi suffisamment avant le visionnement a affecté leur mémoire. Cependant, les sujets du groupe privé de sommeil qui avaient une meilleure capacité cardiorespiratoire ont obtenu des résultats nettement supérieurs au test de mémoire. Ainsi, ces sujets seraient protégés contre les effets néfastes du déficit de sommeil.
L’équipe de recherche croit que le maintien d’une bonne capacité cardiorespiratoire au moyen de l’exercice physique peut mener à la formation d’un supercerveau résilient et moins sensible à l’incidence du manque de sommeil sur la mémoire. Cette découverte pourrait être d’un grand intérêt pour les personnes souffrant de troubles du sommeil ou encore celles qui assument des fonctions essentielles dans le cadre de leur travail, qui sont soumises à de longues périodes de veille (par exemple les pilotes, les chirurgien(ne)s et les professionnel(le)s de la santé) et qui doivent éviter les erreurs et conserver une excellente mémoire.
L’article « », par Marc Roig et coll., a été publié dans la revue Medicine & Science in Sports & Exercise.
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