³ÉÈËVRÊÓƵ

La Fondation Alfred P. Sloan a dévoilé aujourd’hui le nom de 126 scientifiques d’exception qui ont obtenu une bourse de recherche Sloan 2024, dont celui de Courtney Y. Paquette (professeure adjointe au Département de mathématiques et de statistique de l’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ). Les candidates et les candidats en début de carrière sont mis en nomination par leurs collègues, puis un comité indépendant formé de chercheurs d’expérience choisit les lauréats d’une bourse de 75 000 $ répartie sur deux ans en appui à leurs recherches. Ce comité est chargé d’évaluer la créativité et les travaux des jeunes scientifiques, ainsi que leur potentiel en tant que futurs chefs de file dans leur domaine.

« Cette reconnaissance de la contribution de cette remarquable scientifique est tout à fait méritée », se réjouit Martha Crago, vice-principale (recherche et innovation). « Le travail de la Pre Paquette participe de façon importante à l’évolution de l’intelligence artificielle et vient étoffer l’excellente réputation de l’Université dans ce domaine. Je salue l’apport de la Pre Paquette et j’applaudis la récompense qui lui a été décernée. »

La bourse de recherche Sloan est l’un des prix les plus prestigieux offerts aux jeunes scientifiques, notamment en raison des très nombreux lauréats qui ont mené des carrières exceptionnelles, notamment Richard Feynman et James Cronin, physiciens de renom, et John Nash, un des fondateurs de la théorie moderne des jeux. La base de données des boursiers Sloan est accessible à l’adresse

Les lauréats de la cohorte 2024 sont rattachés à 53 institutions états-uniennes et canadiennes, y compris de grands établissements publics, de prestigieuses universités américaines et des collèges d’arts libéraux de plus petite taille. « Nous remercions les institutions réputées et avant-gardistes qui ont soumis des candidatures », indique Daniel L. Goroff, directeur du programme de bourse de recherche Sloan. « Nous sommes fiers de collaborer avec elles pour féliciter, soutenir et encourager les grands scientifiques de demain. »

Courtney Y. Paquette est professeure adjointe au Département de mathématiques et de statistique, et titulaire d’une chaire en intelligence artificielle (IA) Canada-Institut canadien de recherches avancées (CIFAR). Ses recherches offrent une nouvelle perspective sur un ensemble de branches des mathématiques, notamment en appliquant la théorie des processus stochastiques, la théorie avancée des matrices aléatoires et la statistique en grande dimension à l’analyse de l’optimisation des algorithmes, ce qui lui a valu le rôle de titulaire d’une chaire en IA Canada-CIFAR et de chercheuse à Mila, le prestigieux institut québécois d’intelligence artificielle. Les recherches de la Pre Paquette se situent à la frontière entre l’optimisation continue à grande échelle et la théorie de l’apprentissage profond en vue d’une implication pratique en intelligence artificielle et en apprentissage automatique. Son principal programme de recherche porte sur le développement d’algorithmes d’apprentissage stochastiques en grande dimension et l’utilisation des dynamiques de ces algorithmes dans l’étude du fonctionnement des réseaux neuronaux.

Depuis la première édition du programme, en 1955, 31 membres du corps professoral de l’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ, dont la lauréate de cette année, ont reçu une bourse de recherche Sloan.

L’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ

Fondée en 1821, à Montréal, au Québec, l’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ figure au premier rang des universités canadiennes offrant des programmes de médecine et de doctorat. Année après année, elle se classe parmi les meilleures universités au Canada et dans le monde. Établissement d’enseignement supérieur renommé à l’international, l’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ exerce ses activités de recherche dans trois campus, 11 facultés et 13 écoles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delà de 39 000 étudiant(e)s, dont plus de 10 400 aux cycles supérieurs. Elle accueille des étudiant(e)s originaires de plus de 150 pays, ses 12 000 étudiant(e)s internationaux(-ales) représentant 30 % de sa population étudiante. Au-delà de la moitié des étudiants de l’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 20 % sont francophones.
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