Quelles mesures l’UniversitĂ© łÉČËVRĘÓƵ prend-elle pour conserver l’eau? Plusieurs!
RĂ©novation des salles de bains
Dans plusieurs salles de bains du campus du centre-ville, l’UniversitĂ© a installĂ© des robinets automatiques ainsi que des toilettes et des pommes de douche Ă dĂ©bit restreint. Ces dernières ont Ă©galement Ă©tĂ© installĂ©es dans les rĂ©sidences, ce qui a permis de rĂ©duire la consommation d’eau quotidienne de quelque 58 000 litres. Au fur et Ă mesure que les bâtiments sont rĂ©novĂ©s, ou que de nouveaux sont construits, l’UniversitĂ© procède Ă l’installation d’appareils de plomberie destinĂ©s Ă l’économie d’eau. Sans beaucoup de succès, łÉČËVRĘÓƵ a Ă©galement fait l’essai d’urinoirs sans eau; les principaux problèmes observĂ©s Ă©tant la corrosion et les blocages.
Travaux d’aménagement paysager
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Programme pour mettre fin à la vente de bouteilles d’eau
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Pourquoi cesser d’acheter des bouteilles d’eau?
- L’eau en bouteille n’est pas meilleure que l’eau du robinet et coûte beaucoup plus cher. En Amérique du Nord, l’eau embouteillée coûte plus cher que l’essence.
- « Certaines personnes croient que l’eau en bouteille est plus sûre que l’eau du robinet, mais il n’existe pas de données permettant d’étayer une telle affirmation. » – Site Web de Santé Canada, 2010. L’eau en bouteille n’est ni plus pure, ni plus propre que l’eau du robinet : certaines études ont même démontré que l’eau vendue par certaines des marques les plus populaires contient des bactéries et des polluants. Au Canada, plus de 25 % de l’eau mise en bouteille provient du robinet et est simplement présentée dans un contenant en plastique.
- L’eau en bouteille entraîne un gaspillage d’énergie et, paradoxalement, d’eau. En effet, la fabrication, l’expédition et la mise au rebut de bouteilles d’eau exigent une quantité considérable d’énergie. L’eau embouteillée demande non seulement plus d’énergie à produire, mais aussi plus d’eau. Ainsi, on estime qu’il en faut trois litres pour produire un seul litre vendu en bouteille.
- Les bouteilles d’eau génèrent des quantités importantes de déchets. Les Canadiens achètent environ 2,25 milliards de litres d’eau en bouteille chaque année. Le plastique qui entre dans la fabrication de ces bouteilles pèse plus que 1 328 Boeing 747 vides — soit environ 215,68 millions de kilogrammes — et prend ensuite le chemin des ordures. On estime que près de la moitié de ces bouteilles sont recyclées, et l’autre moitié, mise à la poubelle.
- L’eau en bouteille accroît notre dépendance à l’égard des combustibles fossiles — le plastique est fait de produits pétroliers.
- L’eau en bouteille contribue à l’émission de gaz à effet de serre, car elle est souvent transportée sur de grandes distances pendant le processus de livraison et de distribution.
- Les bouteilles d’eau favorisent la privatisation d’une ressource publique en faisant de l’eau un produit de base contrôlé par de grandes entreprises.
- « L’embouteillage de l’eau constitue un usage non essentiel d’une ressource essentielle. » Ěý
Stations de remplissage
PHOTOS: Jacky Farrell, Musée Redpath
En savoir plus
La JournĂ©e sans bouteille d’eau a lieu tous les ans, au mois de mars. Pour plus de renseignements sur cet Ă©vĂ©nement, visitez leĚý
Pour en savoir plus sur l’impact des bouteilles d’eau :
Ěý(NumĂ©ro d’identification de łÉČËVRĘÓƵ requis pour ouvrir la session.)
Systèmes de récupération des eaux pluviales et des eaux grises
łÉČËVRĘÓƵ Ă©tudie d’autres options que l’eau potable pour alimenter ses toilettes. Ainsi, dans le nouveau Complexe des sciences de la vie, des systèmes de rĂ©cupĂ©ration des eaux pluviales et des eaux grises permettent de diriger l’eau de toit et les eaux usĂ©es propres (provenant du système de ventilation, par exemple) vers une citerne de 50 000 litres. Lorsque cela est possible, ces eaux servent Ă faire fonctionner les toilettes et les urinoirs de ce bâtiment, rĂ©duisant ainsi l’utilisation d’eau potable. De plus, le système de rĂ©cupĂ©ration des eaux pluviales permet de rĂ©duire la quantitĂ© d’eau qui s’écoule du toit lors de fortes pluies, qui normalement pĂ©nètre dans le rĂ©seau d’égout et doit ensuite ĂŞtre traitĂ©e par l’usine d’épuration de MontrĂ©al.
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Toit vert
Le Complexe des sciences de la vie (CSV) est recouvert d’un toit vert aménagé au-dessus de l’aile occupée par le Centre de recherche sur le cancer Goodman. Le Pavillon de génie Macdonald est également recouvert d’un tel toit. Plutôt qu’un recouvrement traditionnel constitué de bardeaux ou de goudron et gravier, une grande partie du toit est divisée en platebandes surélevées contenant des annuelles autosuffisantes ou des vivaces telles que sedum, ciboulette, iris, fétuque bleue et autres. À vol d’oiseau, on peut lire sur le toit le mot « VIE », dont chacune des lettres est formée de plantes disposées de façon stratégique.
Les toits verts contribuent à absorber la pluie et la neige fondue et absorbent également moins de chaleur que les toits traditionnels, réduisant ainsi la quantité d’énergie nécessaire au refroidissement pendant l’été.
Pour le prĂ©server, le toit vert qui recouvre le CSV doit ĂŞtre dĂ©sherbĂ© rĂ©gulièrement. Le vent pousse vers les platebandes une grande quantitĂ© de semence provenant des plantes et des arbres qui poussent sur la montagne. Il faut donc enlever Ěýles mauvaises herbes afin d’éviter que leur système radiculaire n’endommage la membrane impermĂ©able sur laquelle reposent les plantes. InstallĂ© en septembre 2011, le toit vert du Pavillon Macdonald fait lui aussi l’objet d’une Ă©troite surveillance.
Installations et services
łÉČËVRĘÓƵ privilĂ©gie l’adoption de mĂ©thodes de gestion hydrique durable. Chaque fois que cela est possible, toute nouvelle construction respecte les normes .
L’UniversitĂ© a Ă©galement mis sur pied un projet d’envergure visant Ă mesurer la consommation d’eau sur ses campus et Ă Ă©valuer les moyens de la rĂ©duire. Ce projet vise d’abord Ă rĂ©duire de 20 % la consommation d’eau d’ici 2017, objectif que s’est fixĂ© le gouvernement provincial dans saĚý.
łÉČËVRĘÓƵ procède Ă la mise Ă niveau des systèmes Ă vapeur qui assurent le chauffage de plusieurs de ses bâtisses, ce qui permettra de rĂ©duire l’utilisation d’eau et, par consĂ©quent, les pertes dues Ă l’évaporation. L’UniversitĂ© entend Ă©galement Ă©liminer le recours aux systèmes qui utilisent l’eau comme fluide de refroidissement.
ĚýCampagnes de sensibilisation
Grâce notamment à la campagne Finies les bouteilles d’eau, l’Université s’efforce de sensibiliser les étudiants des résidences à réduire leur consommation en prenant des douches plus courtes.
łÉČËVRĘÓƵ finance des projets qui permettent de sensibiliser la communautĂ© mcgilloise aux divers enjeux relatifs Ă l’eau sur le campus, notamment ce site Web et, depuis l’hiver 2012, l’exposition itinĂ©rante L’eau : au cĹ“ur de la vie!
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