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Information sur le deuil et la perte d'un ĂŞtre cher

Une question est revenue à plusieurs reprises lors des discussions menant à la rédaction de ce guide : la nécessité de mieux faire comprendre à l’ensemble de la communauté mcgilloise l’expérience et les répercussions du deuil.

Plusieurs des thèmes abordés sont bien étayés par maintes études :

  • Le deuil est un phĂ©nomène rĂ©pandu qui fait suite au dĂ©cès d’un ĂŞtre cher.
  • L’expĂ©rience du deuil est diffĂ©rente selon les circonstances entourant le dĂ©cès. Aucune perte n’est plus facile ni plus difficile qu’une autre, qu’elle soit soudaine ou l’aboutissement d’un processus progressif comme une maladie, mais les besoins liĂ©s au travail peuvent diffĂ©rer.
  • La guĂ©rison du deuil peut ĂŞtre plus difficile dans le cas d’un dĂ©cès violent ou liĂ© Ă  des phĂ©nomènes sociaux stigmatisĂ©s (suicide, surdose, etc.), ou de la perte d’une personne avec qui on entretenait une relation conflictuelle.
  • Le deuil affecte le cerveau immĂ©diatement après la perte, mais aussi Ă  long terme. Il peut notamment entraĂ®ner des troubles de la mĂ©moire, de l’attention, de la fonction exĂ©cutive et du traitement de l’information. Il importe d’en tenir compte dans l’évaluation des attentes et la mise en place de mesures de soutien. Pour plus d’informations, voir .
  • Certaines personnes estiment que le deuil est un sujet tabou en milieu de travail. Cette croyance entrave l’offre ou la recherche de soutien de deux façons. Premièrement, les gens Ă©vitent d’aborder la question avec une personne endeuillĂ©e, craignant de dĂ©clencher des Ă©motions fortes ou de paraĂ®tre intrusifs. Deuxièmement, la personne qui vit un deuil peut se sentir obligĂ©e de se retenir d’en parler Ă  ses collègues. Ce silence peut ĂŞtre extrĂŞmement difficile pour elle, et le fait de se sentir invisible ou isolĂ©e dans son milieu de travail peut alourdir sa douleur.

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Les Ă©tapes du deuil :

Le deuil peut commencer bien avant le décès, quand la maladie s'empare de l’être cher. Les émotions peuvent s’intensifier ou diminuer au moment du décès ou même longtemps après. Dans tous les cas, il est fort probable que la productivité en souffre pendant une certaine période. Les répercussions se font sentir différemment d’une personne à une autre. On peut se raccrocher à son travail immédiatement après la perte, puis en ressentir le contrecoup six mois ou un an plus tard, quand la vie a repris son cours normal et que certains problèmes liés à certaines tâches sont résolus.

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Les anniversaires de naissance et de décès et d’autres dates marquantes peuvent faire remonter les émotions à la surface. Il peut être utile de prendre des mesures en amont, par exemple ne pas prévoir de rencontre ce jour-là, ajouter des pauses à votre agenda, etc.

 Pots représentant la croissance autour du chagrin

On croit que le deuil se rétrécit avec le temps. En réalité, c’est nous qui grandissons autour de notre deuil.

Le deuil est individuel. Chaque personne a ses propres réactions et ses propres besoins. Mais tout le monde a besoin d’écoute et de respect durant cette période. Les collègues et les superviseurs des personnes en deuil doivent s’enquérir de leur état, en respectant leur vie privée et leur souhait de s’exprimer ou non.

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