Trois chercheurs de ³ÉÈËVRÊÓƵ obtiennent une bourse de recherche Alfred P. Sloan 2020
Par Amanda Testani
La Fondation Alfred P. Sloan a dévoilé aujourd’hui le nom des 126 extraordinaires chercheurs en début de carrière qui ont obtenu une bourse de recherche Sloan 2020. Trois chercheurs de l’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ font partie des lauréats : Simon Caron-Huot, (professeur adjoint au Département de physique), Adrian Liu (professeur adjoint au Département de physique et à l’Institut spatial de ³ÉÈËVRÊÓƵ) et Jennifer Sunday (professeure adjointe et titulaire de la bourse William Dawson au Département de biologie). Les candidats sont mis en nomination par leurs collègues et les lauréats sont choisis par un comité indépendant formé de chercheurs d’expérience et chargé d’évaluer la créativité et les travaux des jeunes chercheurs ainsi que leur potentiel en tant que futurs chefs de file dans leur domaine. Ils reçoivent une bourse de 70 000 $ répartie sur deux ans en appui à leurs recherches.
« Une bourse de la Fondation Alfred P. Sloan témoigne clairement de la qualité d’un chercheur en début de carrière, affirme Martha Crago, vice-principale à la recherche et à l’innovation. L’Université ³ÉÈËVRÊÓƵ a la chance de compter de tels talents au sein de son corps professoral. Nous avons hâte de voir ce qu’ils nous réservent. »
Des bourses de recherche Sloan ont déjà été attribuées à de grands noms de l’histoire des sciences, tels que les physiciens Richard Feynman et Murray Gell-Mann, ainsi que le théoricien des jeux John Nash. Parmi tous les lauréats honorés depuis 2007, 50 boursiers ont reçu un prix Nobel dans leur domaine, 17 la médaille Fields en mathématiques, 69 la médaille nationale de la science et 19 la médaille John-Bates-Clark en économie.
Les bourses Sloan sont décernées, en étroite coordination avec le milieu scientifique, à des chercheurs qui se démarquent dans huit domaines scientifiques et techniques : la chimie, l’informatique, l’économie, les mathématiques, la biologie moléculaire informatique et évolutionniste, les neurosciences, les sciences océaniques et la physique.
« En vous remettant une bourse de recherche Sloan, vos collègues scientifiques vous disent que vous vous distinguez parmi vos pairs, fait remarquer Adam F. Falk, président de la Fondation Alfred P. Sloan. Par sa détermination, sa créativité et sa perspicacité, un boursier Sloan nous donne envie de suivre ses travaux. »
Voici un aperçu des trois nouveaux boursiers Sloan et de leur travail :
Simon Caron-Huot est professeur adjoint au Département de physique et titulaire d’une chaire de recherche du Canada (de niveau 2) en physique des hautes énergies. Il étudie la théorie des hautes énergies, branche de la physique qui s’intéresse à la nature des particules qui composent la matière et les radiations. Plus précisément, il explore les amplitudes de diffusion dans le cadre de la théorie de l’interaction forte, appelée chromodynamique quantique, pour mettre au point des techniques qui simplifient les calculs et nous permettent d’en effectuer de nouveaux. Ces techniques exploitent l’étonnante puissance de principes généraux, soit la relativité et la mécanique quantique, pour diviser des calculs quantitatifs complexes en éléments plus simples.
Adrian Liu est professeur adjoint au Département de physique et à l’Institut spatial de ³ÉÈËVRÊÓƵ. Il axe ses recherches sur la création de la plus grande carte tridimensionnelle de l’Univers. Il se concentre sur l’aube cosmique, période durant laquelle les premières étoiles et les premières galaxies se sont formées sous l’effet de la concentration de la matière. Pour ce faire, il s’emploie à cartographier la répartition des atomes d’hydrogène neutre, omniprésents dans l’espace et émetteurs de faibles ondes radio, au moyen d’observations effectuées par de gros radiotélescopes.
Jennifer Sunday est professeure adjointe et lauréate de la bourse William Dawson au Département de biologie. Elle dirige le Sunday Lab, où l’on cherche à comprendre le rôle des changements climatiques et planétaires sur la distribution de la biodiversité au moyen de réponses écologiques directes et indirectes. La professeure Sunday et son équipe ont recours aux synthèses de données, aux théories et aux essais contrôlés pour établir des liens entre les réactions physiologiques des individus, les processus responsables de la dynamique des populations et les résultats des interactions et de l’évolution écologiques. Ils veulent également évaluer les répercussions des changements de répartition des espèces sur les populations humaines et la possibilité de les atténuer au moyen de pratiques de conservation.
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